CARDINALES n°1

CARDINALES n°1

Adolescence

TEXTES , POESIES

TEXTES , POESIES

Je vous dédie ce texte

qui est né de mes sentiments et réflexions au fil des années .

(Attention : ce texte n'est pas libre de droits , merci .)

 

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Texte N° 1

 

 

ADOLESCENCE

Adolescence

 

C'était lors d'un bal de noces .

 

 Il y avait très peu de monde dans la salle .

 

 

<< Je crois que je vais m'ennuyer ce soir , d'autant que je suis seul , pas même un camarade >> , pensais-je tristement .

 

Et je m'assis sur un coin du podium où se déchaînait un orchestre de jeunes à ses débuts . Ils attaquaient alors une valse ; je ne savais pas valser et je regardais tournoyer les couples .

 

C'est à ce moment que j'ai remarqué une jeune fille d'une grâce et d'une beauté merveilleuses . C'était exactement le genre féminin que , pensais-je , j'avais toujours espéré connaître et dont j'avais toujours rêvé .

Il me semblait tout à coup la connaître depuis longtemps alors que je ne l'avais jamais rencontrée mais c'était pour moi tout à fait naturel d'y croire .

 

Je ne pouvais détacher mon regard de sa silhouette  impeccable , de son visage parfait , de ses grands yeux doux . Je sentais confusément qu'elle était pour moi , pour moi seul . Déjà je crois que je l'aimais et la désirais ardemment . Déjà je craignais de la perdre avant même qu'elle ne fût à moi .

C'était un sentiment nouveau , terrible et merveilleux , jamais éprouvé , un sentiment qui faisait battre mon coeur à un rythme accéléré ; je le sentais et l'entendais battre malgré la musique de l'orchestre et le brouhaha qui emplissait la salle . Je me promis de l'inviter pour le prochain slow mais j'avais un peu peur d'obtenir un refus , ce qui me lança aussitôt dans des méditations plus ou moins confuses . Tenter de ne pas y penser était peine perdue .

 

D'ailleurs la valse venait de se terminer ; au bout d'un instant qui me parut une éternité l'orchestre attaqua mon slow préféré .

 

Je me dis que le moment était enfin arrivé . D'ordinaire je n'étais pas timide , mais là ..... c'était différent !

 

Je m'avançais donc vers elle et mon coeur battait de plus en plus vite .....puis je fus soudain devant elle et je l'invitais !

Elle plongea ses yeux dans les miens et nous nous sommes regardés un instant en silence , puis elle me sourit et dit doucement << oui >> .

Je n'osais y croire mais je l'entrainais légèrement sur la piste et l'enlaçais dans mes bras . Nous restâmes silencieux un court moment puis je la regardais de nouveau et mon regard rencontra le sien .

 De nouveau je fus troublé par ce visage si beau , par ces yeux fascinants et ce regard si profond qui me remplissait d'émotions . Il n'était pas besoin de paroles pour exprimer le trouble de chacun et instinctivement on s'enlaça étroitement , son visage vint toucher le mien .

 

Je respirais son parfum léger et troublant ; ma main droite remonta le long de son dos et vint effleurer la peau satinée et tiède de son cou tandis que l'autre caressait une taille d'une finesse extraordinaire et le haut de ses hanches larges et bien faites . Ses yeux luisaient ; elle releva légèrement la tête et je regardais sa bouche , grande et bien dessinée , irrésistible . Je me penchais et embrassais ses lèvres humides , d'abord timidement puis avec chaleur ; sa bouche s'entrouvrit au passage de ma langue et je l'embrassais longuement avec l'avidité et la fougue de ma jeunesse ; c'était comme si je buvais un vin étrange et enivrant , un vin de bohème d'une saveur exquise qui me fit tout oublier autour de moi et une vague de passion me submergea en même temps qu'un long frisson descendit de ma nuque jusqu'au bas du dos .

 

A bout de souffle nos bouches se séparèrent , nos lèvres s'effleurèrent encore puis dans un élan elle blottit sa tête au creux de mon épaule et je la berçais amoureusement au rythme paresseux de la danse .

 

Nous ne nous quittâmes plus avant la fin du bal , nous tenant par la taille , par les épaules , par la main ; il n'était pas besoin de beaucoup de mots , nos regards , notre présence , nos baisers suffisaient .

 

Puis vint le moment des adieux ; je l'accompagnais à la sortie et elle se pressa contre moi .

 

 Je sentis encore une fois le contact troublant de tout son corps collé au mien et de ses seins fermes et lourds sur ma poitrine ; encore une fois je puisais l'oubli sur sa bouche fraîche , avide et jeune .Adolescence

 

Puis la voilà partie ........

 

Ce fût le début de mon premier amour ..............

 

         
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10/07/2015
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