CARDINALES n°1

CARDINALES n°1

CAP SANTE - Vaccin Meningitec: 550 familles au cœur d'une affaire troublante

Vaccin Meningitec: une expertise troublante             

Paris Match   

                    

Vanessa Boy-Landry ( (@boylandry) | Twitter) twitter.com
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Des résultats affolants sur le Meningitec viennent d’être livrés par un laboratoire italien. Le vaccin contre la méningite C contiendrait des nanoparticules de métaux lourds dangereuses pour la santé des enfants. Les 600 familles engagées dans une procédure judiciaire sont sous le choc.    
                    

«Les enfants tombent comme des mouches… A quand le tour de ma fille?», se demande Coralie, angoissée, qui explique que tous les parents sont sous le choc depuis que sont tombés, mardi, les résultats de l'expertise italienne du Meningitec, un vaccin reçu par leur enfant. Spécialisé dans la recherche sur les maladies causées par la présence de métaux lourds dans le corps humain, le laboratoire Nanodiagnostics a détecté, sous forme de particules ou de nanoparticules, «des éléments qui n'ont rien à faire avec la composition d'un vaccin ou d'une quelconque autre préparation injectable»: Fer-Silicium, Fer-Chrome-Nickel, débris de tungstène, débris contenant du plomb, du zinc, du titane, cérium et lanthane (terres rares), zirconium ou oxyde de zirconium («légèrement radioactif»). Autant de métaux «incompatibles avec la santé humaine», précise le laboratoire.

 
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Si les métaux se logent dans le cerveau, l'enfant peut présenter un retard de langage

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«Le problème des nanoparticules est qu'elles vont se loger dans les cellules et qu'elles n'en sortent pas. Elles ne peuvent être éliminées par les urines, la sueur, ou le sang. En injection, c'est le risque de présenter tous les effets secondaires liés aux nanoparticules de métaux (inflammations chroniques), de surcroit dans l'organisme d'un bébé dont le système immunitaire n'est pas terminé. Si elles se logent dans le cerveau, l'enfant peut par exemple présenter un retard de langage. Plusieurs petits ont déclaré un diabète. Il y a aussi le risque de cancer», explique Me Ludot, l'avocat des familles, engagées depuis l'été dernier dans une procédure judiciaire à l'encontre du distributeur français du Meningitec (laboratoire CSP), pour avoir acheminé des lots défectueux de ce vaccin contre la méningite C. Le juriste explique qu'en Italie, où une procédure pénale est en cours, «le procureur de la République a ouvert une enquête suite à l'expertise du laboratoire Nanodiagnostics».  

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On empoisonne des milliers d'enfants et ça ne choque personne!

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«Le Meningitec va tuer nos enfants! On est beaucoup à ne pas dormir depuis l’analyse du laboratoire italien. Et nous pensons tous la même chose: on empoisonne des milliers d'enfants et ça ne choque personne! En Italie, les parents sont écoutés et pris en charge. Les médecins ne les prennent pas pour des fous!», s'indigne Coralie qui témoignait l’année dernière du «mépris des autorités de santé» françaises face aux inquiétudes des familles. Les parents constataient que leur enfant n’étaient plus les mêmes depuis la vaccination Meningitec, et décrivaient des symptômes similaires et persistants (pic de fièvre inexpliqués, éruptions cutanées, douleurs abdominales, articulaires, gastro-entérites à répétition, irritabilité, troubles du sommeil…).

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Un défaut de qualité qui n'est pas de nature à engendrer un risque pour la santé

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Pourtant, les autorités de santé s’étaient montrées rassurantes, quand elles ont reçu deux représentants des familles, fin novembre 2015, suite à la pétition des parents lancée sur Internet: le retrait de 21 lots du marché (soit 809 000 vaccins), fin septembre 2014, répondait à une mesure de précaution, alors que des particules d’oxyde de fer et d’acier (rouille) avaient été détectées «dans un nombre limité de seringues» (0,2%), «sur une partie du bouchon qui n’était pas en contact avec la solution vaccinale». Un défaut identifié lors d’un contrôle qualité, signalé par le fabricant puis relayé à l’Agence par le distributeur français, qui «n’est pas de nature à engendrer un risque pour la santé».  Le rappel des lots avait été fait à l’échelle européenne. «Pas de signal de pharmacovigilance susceptible d’être lié à ce défaut, depuis 2011 jusqu’à la date du retrait en septembre 2014», précisait alors l’Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm).

Mais aujourd’hui, l’expertise du laboratoire italien, dont le directeur et pharmacologue, Stefano Montanari, est connu pour faire un lien entre la vaccination et l’apparition de certaines maladies dont l’autisme (une position contestée dans le monde scientifique), a porté sur des vaccins issus à la fois de lots défectueux et non défectueux. Pour l’avocat des familles, rompu aux affaires vaccinales, l’expertise de Montanari démontre la mise en cause du vaccin lui-même. Le juriste en est convaincu: ce n’est pas un défaut de qualité lié à la fabrication du Meningitec, mais le vaccin lui-même qui pose problème. 

Pas de métaux lourds toxiques dans le Meningitec, selon le Pr Alvarez

Ce n’est pas le sens des conclusions rendues, début février, par le professeur Jean-Claude Alvarez. Réalisée à la demande de Me Ludot, l’expertise toxicologique révèle qu’«il n’a pas été retrouvé de métaux lourds à des doses pouvant être considérées comme toxiques dans le Meningitec». Réagissant sur le rapport italien qui identifie des nanoparticules de métaux lourds, l’expert judiciaire explique: «J’ai dosé et quantifié des métaux lourds à des niveaux en dessous de ma limite de détection. Les concentrations contenues sont infiniment faibles. Ca veut dire qu’il n’y a rien en terme de nanoparticules au-dessus de ma limite de détection qui est déjà très basse. Je ne connais pas le système de microscopie électronique du laboratoire italien. Je ne sais pas comment il travaille. Il n’y a qu’une ordonnance de l’expertise médicale de ces enfants qui permettra de trouver un lien. S’ils souffrent de quelque chose amené par le vaccin, ils ont peut-être des pathologies communes.»  Dosage de métaux lourds d’un côté, recherche de nanoparticules en microscopie électronique de l’autre, les deux experts admettent qu’ils ne cherchent pas la même chose.

A lire aussi: L'embarras des autorités de Santé

Fin décembre 2015, suite à une demande de Me Ludot, Dominique Martin, directeur de l’Agence, indiquait que l’Ansm ne disposait «d’aucune donnée relative à l’utilisation de nanoparticules dans le vaccin Meningitec». Aujourd’hui, elle ne «souhaite pas commenter le rapport d’analyse conduit par le laboratoire Nanodiagnostics, dans la mesure où c’est une pièce versée à la procédure en cours sur le dossier Meningitec».

Des résultats affolants à la veille des expertises médicales sur les enfants

Pour les 600 familles regroupées dans l’action judiciaire, la question est celle de l’avenir de leur enfant. L’angoisse est palpable* depuis qu’elles ont reçu les résultats affolants qui incriminent tous les lots du vaccin. «Nos enfants ont des particules radioactives dans le corps. Qu’on ne vienne pas nous dire qu’ils n’auront rien plus tard!», lance Coralie, qui explique que depuis ces quatre derniers mois, des enfants présentent des symptômes plus lourds. Et précise que des parents, dont l’enfant a reçu un vaccin non défectueux et présente des symptômes, sont aussi engagés dans la procédure.  

 

Alarmante ou alarmiste, l'expertise italienne tombe à point nommé pour l'avocat des familles, alors que les expertises officielles sur les enfants démarrent la semaine prochaine. «Je connais le discours formaté des experts français après une analyse sommaire du vaccin: 'tout va bien'. Ce document les obligera à ne plus se dérober».

 

* «Meningitec : l’Etat est complice d’un empoisonnement», la dernière pétition des parents sur Change.org.

 

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Vanessa Boy-Landry, 7 novembre 2015, Paris Match

 

Des centaines d'enfants présentent des symptômes inexpliqués depuis qu'ils ont été vaccinés avec des lots défectueux d'un vaccin contre la méningite. Aujourd'hui, 550 familles assignent en justice le distributeur français du Meningitec devant le TGI de Clermont-Ferrand. L'audience très attendue aura lieu le 24 novembre prochain.

 
Vaccin Meningitec: 550 familles au cœur d'une affaire troublante
 

L’affaire prend de l’ampleur.

A quinze jours du rendez-vous devant le tribunal de Grande Instance de Clermont-Ferrand, ce sont 550 familles qui assignent en justice le laboratoire CSP (Centre Spécialités Pharmaceutiques), distributeur français du Meningitec, pour avoir acheminé des seringues défectueuses de ce vaccin contre la méningite. «La seule chose que nous pouvons affirmer, c’est que nos enfants ne sont plus les mêmes depuis ce vaccin», lance Valérie*, désemparée devant les symptômes persistants de son fils, depuis qu’il a reçu le Meningitec il y a un an: fièvres inexpliquées, douleurs abdominales, diarrhées, vomissements, troubles du comportement... «Il est très nerveux, très irritable depuis ce vaccin, alors qu’il n’a jamais fait de colère étant petit», raconte la maman du garçon de 9 ans.

Coralie: "Mon pédiatre ne savait pas que des lots de vaccins étaient défectueux"

 

«Ma fille était tout le temps malade et les médecins ne savaient pas ce qu’elle avait. Cela a commencé par des troubles de l’alimentation, des éruptions cutanées à répétition. Puis quotidiennement des douleurs aux articulations, à l’abdomen, des maux de tête. Elle fait aussi de longues crises de pleurs la nuit alors qu’elle dormait très bien avant», raconte Coralie, dont la petite a été vaccinée en février 2014, à l’âge de 13 mois. Coralie explique alors qu'elle se met à chercher de l'information sur Internet et tombe, fin septembre 2014, sur un communiqué de l’Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm) qui signale le retrait du marché de 21 lots de vaccins Meningitec «en raison d’un problème de qualité rencontré lors de la fabrication du médicament». Une mesure «à titre de précaution» car aucun effet indésirable en lien avec ce défaut de qualité n’a alors été signalé, ni à l’Agence ni au laboratoire, sur ces lots produits depuis 2012. Ce rappel des 21 lots distribués en France par le laboratoire CSP faisait suite à l’information des autorités européennes par Nuron Biotech, le fabricant du vaccin, de la présence anormale de «particules» dans les seringues de certaines doses du Meningitec. «Quand j’en ai parlé à mon pédiatre, il n’était pas au courant», poursuit Coralie, qui explique qu’aucun parent dont l’enfant avait reçu un vaccin contaminé n’a été alerté par son médecin quand l’information de l’Agence est tombée. Plus grave, probablement plusieurs vaccins ont été vendus au-delà de la date de retrait, comme ce fut le cas pour Valérie dont le fils a été vacciné une semaine après.

 

Les médecins ne veulent pas explorer la piste du vaccin

 

Ne se sentant ni rassurée ni informée par les médecins sur la possibilité d’un lien entre le vaccin défectueux et la santé de sa fillette, Coralie cherche d’autres parents dans sa situation et trouve sur Internet un groupe de mamans qui décrivent globalement les mêmes symptômes chez leurs enfants suite au Meningitec. Toutes racontent qu’aucun médecin ne veut explorer la piste du vaccin. «Nous restions avec nos questions et nos inquiétudes», raconte Coralie qui, avec Valérie, propose alors aux parents de se regrouper en collectif pour agir. Après un courrier envoyé à Marisol Touraine en mars, resté sans réponse, les 40 familles lancent en juillet une procédure judiciaire à l’encontre du laboratoire français et relaient l’information sur Facebook .

 

Le premier écho médiatique qui a suivi a permis à Réjane, en août, de comprendre ce qui s’était passé pour Lubin, son fils de 13 ans, atteint de myasthénie oculaire, une maladie auto-immune qui touche les muscles de ses yeux et dont le diagnostic a été posé par les neurologues au bout de six mois. Les premiers signes se sont fait sentir après la vaccination, en octobre 2013, mais Lubin n’en parlait pas. Ses parents ont repéré les troubles chez leur fils quand ceux-ci sont devenus visibles, trois mois plus tard. «Quand nous regardions la télé ensemble, on le voyait pencher sa tête. Il nous expliquait qu’il voyait double, dans le sens de la hauteur et qu’il devait bouger pour que sa vision redevienne normale. C’est une maladie évolutive qui peut toucher d’autres muscles», explique la maman qui a rejoint la procédure. « J’ai toujours parlé de ce vaccin aux différents médecins avant même de savoir qu’il provenait d’un lot défectueux. On me répondait que cela n’avait rien à voir, sauf le remplaçant du médecin traitant qui a admis cette hypothèse et nous a aidés à signaler le cas de notre fils. »

 

Les tests capillaires des enfants révèlent une intoxication aux métaux lourds

 

La pétition lancée par les familles il y a trois semaines, sur Internet, affiche aujourd’hui plus de 60.000 signatures au compteur. Elle réclame l’ouverture d’une cellule de crise à la ministre de la Santé pour soutenir les parents qui ont  «besoin de savoir quels sont les risques pour la santé de leurs enfants et surtout ce qu’ils doivent faire». Car l’inquiétude grandit à mesure que les parents reçoivent les résultats des analyses de cheveux de leurs enfants. Ces tests, qui ont une valeur juridique en Allemagne notamment, mais pas en France, ont été réalisés par un laboratoire suisse. En révélant les niveaux de concentration dans les mèches, à la fois des éléments nutritifs (calcium, magnésium, phosphore...) et des éléments toxiques (cadmium, plomb, aluminium...), ils associent des pathologies aux carences ou excès toxiques extrêmes. «Les mèches de ma fille ont révélé un excès d'étain, d'arsenic, de plomb, d'aluminium, de cuivre, de fer, de zinc, de mercure... Les médecins nous rient au nez. Pour eux, cela n'a rien à voir avec le vaccin», raconte Coralie. «C’est pour tenter d’avoir des réponses que nous avons fait ces tests, même si nous ne savons pas s’il y a un lien avec la vaccination. Mon fils a une forte intoxication au cadmium, comme beaucoup d'autres. J'ai retrouvé la plupart de ses problèmes dans l'analyse (éruptions cutanées, allergies, troubles du sommeil, irritabilité) alors que le laboratoire ne connaissait pas ses symptômes», explique Valérie.

 

 

Me Ludot, avocat des familles: "C'est un scandale qui touche plusieurs pays"

 

Les enfants ont-ils été intoxiqués par le vaccin Meningitec ? Pour l’avocat des familles, Me Ludot, cela ne fait pas de doute. Et il va plus loin. Pour lui, ce n’est pas la contamination des seringues de certains lots, mais le vaccin lui-même qui pose problème. Il en veut pour preuve une analyse réalisée en Italie, où «la justice a fait son travail», qui révèlerait que «les vaccins retirés du marché contenaient des quantités importantes de métaux lourds sous forme de nanoparticules». Pour l’avocat spécialisé dans les affaires vaccinales, «la présence de traces d’oxyde de fer et d'acier oxydé invoquée par le laboratoire français» n’était qu’un «prétexte pour retirer les lots et arrêter la fabrication. Et le scandale est d’autant plus grave qu’il touche non seulement l’Italie, mais aussi la Suisse, le Brésil, la Nouvelle-Zélande, et l’Australie.»

 

Le 24 novembre, lors de l’audience au civil, l’avocat, qui ne croit pas aux procédures pénales en matière de santé publique, demandera des expertises pour chaque enfant. «Le but est de faire établir le lien de causalité entre les effets secondaires et le contenu du vaccin». Il tentera ensuite de «raccrocher» les familles françaises à la procédure italienne. Pour l’heure, silence radio du côté de l’Ansm comme du laboratoire français, qui ne souhaitent pas répondre à nos questions alors que la procédure est en cours. Le calme avant la tempête ?

 

*Le prénom a été changé.

 

Source: Paris Match

 

 

Il faut saluer ici un article de presse objectif (chose très rare en la matière, les connaisseurs le savent!). Deux points importants sont soulignés ici: le premier, fondamental, car il correspond à ce qui est SYSTEMATIQUEMENT constaté sur le terrain par toutes les victimes, tous vaccins confondus, c'est le déni total du corps médical qui a l'habitude d'affirmer péremptoirement "il n'y a aucun lien", en dépit des faits les plus élémentaires de l'observation (une situation qui n'est décryptable et compréhensible que par le fait que la toute première préoccupation des médecins est de se protéger juridiquement, ce qui induit assez spontanément dans l'esprit des vaccinateurs confrontés aux effets secondaires des produits qu'ils ont eux-mêmes administrés, d'affirmer l'absence de tout lien, pensant ainsi diminuer la probabilité que des victimes ou leurs familles les poursuivent en justice). Le deuxième point important dont fait état cet article, c'est le véritable blocage/barrage de ces dossiers sanitaires sur le plan pénal, l'ex juge d'instruction M. Odile Bertella-Geffroy, ayant elle aussi constaté à son ancien poste (et quel poste bien placé pour savoir!) le même phénomène, comme elle l'a expliqué sur RTL, en 2013

 

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Voici la pétition - Adressée à  Madame Marisol Touraine
 

Des milliers d'enfants en danger à cause du vaccin Meningitec : ouvrez une cellule de crise !

 
 
TEXTE de la pétition
 

Pétition à l’attention de Madame le Ministre de la Santé Marisol Touraine.

Des milliers de parents, comme moi, ont fait vacciner leurs enfants contre la méningite avec le vaccin Meningitec. Il a été révélé que ce vaccin était frelaté et le 26 septembre 2014, les lots concernés ont été rappelés. Mais personne ne nous a alertés.

Je suis une jeune maman. J’ai voulu protéger mon enfant, comme tous parents. J’ai donc fait confiance à mon médecin quand celui-ci m’a prescrit le vaccin Meningitec. Suite à ce vaccin, ma fille alors âgée d'un an a commencé à faire des fièvres inexpliquées, des éruptions cutanées ainsi que des douleurs abdominales quotidiennes. S’ajoute à cela des diarrhées à répétitions, troubles du sommeil et alimentaires. 

Aucun traitement n’est efficace à ce jour. Je suis impuissante face aux douleurs de mon enfant, et ce tous les jours. Que dois-je faire ? Il n’y a rien de pire que de voir son enfant souffrir et de ne rien pouvoir faire pour le soulager. Jours après jours il faut supporter cela!

Je ne suis pas la seule dans cette situation, nous sommes des centaines à pouvoir formuler ce même témoignage. Et nous sommes de plus en plus nombreux : il pourrait s'agir de milliers de personnes partout en France qui ont reçu ce vaccin.

Moi et une autre maman avons décidé de porter l’affaire en justice en désespoir de cause. Nous avons donc créé un collectif de parents dans la même situation : Agir tous ensemble. Nous sommes 240 et avons tous déposé plainte afin que la lumière soit faite sur cette affaire. Des familles se font connaitre auprès de nous tous les jours.

Mais en attendant, et même si la procédure avance, nos enfants présentent toujours les mêmes symptômes inquiétants. Et personne ne sait nous dire ce qu’il faut faire. Nous avons tant de questions sans réponses. Nous vivons avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Qu’adviendra-t-il de la santé de nos enfants ? Développeront-ils de pires symptômes en grandissant ?

Madame le Ministre de la Santé, nous vous avons demandé de l’aide au travers d'un courrier en mars 2015 et attendons toujours une réponse. Nos enfants sont malades et en danger. Nous sommes seuls face à nos doutes et nos peurs. Vous nous avez abandonné, ignoré, censuré.

Depuis des mois, nous nous mobilisons et faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour aider et informer les familles. Nous sommes démunis face aux silences de tous. Nous sommes abandonnés. Personne n'est capable de nous dire comment réagir face aux symptômes que présentent nos enfants depuis leur vaccination avec le vaccin Meningitec. Nous avons alerté les médecins et pharmaciens qui n’étaient même pas au courant du retrait. Ce que vous deviez faire, nous l'avons fait : ce n'étais pas notre rôle!

Une aide est attendue ainsi que des réponses à nos questions. Il devient urgent de gérer l’afflux de parents inquiets. Chose que nous ne pouvons plus faire seuls.

Il y a urgence, nous avons besoin que le Ministère de la Santé ouvre une cellule de crise afin de nous aider à soutenir les familles. Ces familles ont besoin de réponses et savoir quels sont les risques pour la santé de nos enfants, et surtout ce qu'ils doivent faire.

Aujourd’hui, après de longs mois de bataille, d’inquiétudes et de désarroi, nous vous demandons de prendre enfin vos responsabilités.

Vous avez le devoir de nous répondre. Il en va de la santé de nos enfants.

C'est pourquoi parents, enfants, patients, citoyens se tournent massivement vers vous, Madame le Ministre de la Santé, pour vous demander d'intervenir. Ouvrez une cellule de crise, nous en avons plus que besoin. Des milliers de familles comptent sur vous.

 

Je vous prie d'agréer, Madame le Ministre d'Etat, l’expression de ma haute considération.

 

 

Cette pétition sera remise à:
  • Madame Marisol Touraine
 

Mises à jour

  1. il y a 2 mois
    Mise à jour sur la pétition

    Chèr(e)s signataires,  Merci de nous soutenir dans notre combat. Continuez en partageant notre pétition. Tous les lots du vaccin Meningitec seraient incriminés, informez votre entourage! Aidez vos proches! En décembre...
     
  2. il y a 5 mois
    Mise à jour sur la pétition

    Chers signataires,  Vous êtes nombreux à vous mobiliser  et à nous témoigner votre soutien dans ce combat pour la vérité sur le vaccin Meningitec. Nous vous en remercions. En ce début d'année nous re lançons un appel à l'aide...
    facebook.com
  3. il y a 7 mois
    Mise à jour sur la pétition

    Chers signataires, Hier, le Docteur Dominique Martin, directeur général de l'ANSM s'est exprimé publiquement sur le retrait de lots du Meningitec lors d'une conférence de presse.  Selon lui : « A ce jour, il n’y a pas de raison...
     
  4. il y a 7 mois
    Mise à jour sur la pétition

    Chers signataires,  Grâce à votre mobilisation, nous avançons. Après des mois d'attente, et suite à la médiatisation de notre pétition, nous avons été reçu ce vendredi 20 novembre par le Professeur Benoît VALLET directeur...
     
  5. il y a 7 mois
    Couverte par ParisMatch.com

    Vaccin Meningitec - L'embarras des autorités de Santé
    Des représentants des parents qui incriminent le vaccin Meningitec dans l'apparition de troubles chez leurs enfants ont été reçus vendredi dernier au ministère de...
  6. il y a 7 mois
    75 000 soutiens
  7. il y a 8 mois
    Couverte par leplus.nouvelobs.com

    Boutons, fièvre, douleurs abdominales : ma fille est victime du vaccin Meningitec
    LE PLUS. Ils ont tous vacciné leurs enfants contre la méningite et tous témoignent des mêmes effets secondaires. 240 familles ont décidé de porter plainte...
  8. il y a 8 mois
    Mise à jour sur la pétition

    29 Octobre 2015  Bonjour à tous,  Je tiens tout d’abord à vous remercier vous tous, car grâce à vous la pétition prend de l’ampleur. Chaque jours d’autres familles se rendent compte qu’elles sont aussi concernées par ce vaccin et...
     
  9. il y a 8 mois
    50 000 soutiens
  10. il y a 8 mois
    Mise à jour sur la pétition

    Du nouveau sur notre pétition adressé à Madame Marisol Touraine! Nous demandons l'ouverture d'une cellule de crise en urgence. Cela devient primordial afin d'aider et de gérer les milliers de parents inquiets...
     
  11. il y a 8 mois
    750 soutiens
  12. il y a 8 mois
    Coralie M. a lancé cette pétition

Soutiens

 
Commentaires les plus populaires

 

La vie de nos enfants est primordiale Nous ne pouvons accepter cela. Et tous les autres vaccins sont ils fiables?

Virginie MACIEL, Flat, France
il y a 8 mois

 

Il faut faire toute la vérité, des enfants, des parents ont besoin de savoir !!!

Odile DUSCH, Jabdun, France
il y a 8 mois

 

Ma fille est dans ce cas

Juliette MARTIN, France
il y a 8 mois

 



19/06/2016
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