CARDINALES n°1

CARDINALES n°1

ENERGIE LIBRE

 

.

 

L'ENERGIE LIBRE

j'en parle depuis longtemps !!

Mais les esprits évoluent lentement .

 

 

Voici différents textes qui je l'espère vous " éclaireront "

et

permettront la naissance d'une nouvelle société

bénéfique à tous .

 

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Le blog des Sciences Exo-politiques

Fusion froide (IV)

Lettre ouverte aux décideurs

 

Communiqué de Low Energy Nuclear Reaction

 

LETTRE OUVERTE AUX DECIDEURS : LA FUSION FROIDE VA CHANGER LE MONDE

 

Dans l'espoir sensibiliser  aux opportunités créées par la Fusion Froide, j'ai fait cette Lettre Ouverte aux "décideurs", comme les entrepreneurs, les autorités locales, les politiciens, les chercheurs, les ONG.

C'est encore un brouillon, mais cela raconte une histoire qui, même imparfaitement écrite, est convaincante.

N'hésitez pas à commenter, corriger, critiquer, proposer, sur le forum http://www.lenrforum.eu/viewtopic.php…

 

Il y a une version anglaise de cette lettre ouverte.

J'en profite pour citer les transparents de Tyler, très appréciés et convaincants.

 

Bonjour,

 

Par cette lettre ouverte [Lettre Ouverte], j'attire votre attention sur les développements relatifs à ce qui est communément appelé "La Fusion Froide" et plus techniquement appelé : les "LENR" (Réactions Nucléaires à basse Énergie).

 

Ces dernières années, culminant cet été, des événements auraient dû faire la une des journaux et révolutionner les stratégies industrielles.

Une multinationale de l'instrumentation scientifique franchit le Rubicon.

 

Les 7 et 8 août 2012, la société d'instrumentation scientifique National Instruments, acteur dominant dans les laboratoires industriels comme scientifiques, a franchi le Rubicon et publiquement apporté son soutien à la Fusion Froide, lors de sa convention annuelle, la NIWeek 2012 à Austin.

Cette annonce a culminé par quelques minutes de discours par le fondateur de National Instruments, James Truchard [NIWeekVideo].

Mais cette NIWeek a aussi vu 4 présentations sur ce sujet[NIWeekCF], dont une conférence Keynote panel sur la Fusion Froide, une présentation des résultats d'un chercheur Japonais (Takahashi), une présentation sur la commercialisation de cette technologie, et une séance "posters" dans le domaine de la recherche "grande physique" où la Fusion Froide était largement représenté.

Un chercheur, Pr Celani, a aussi présenté dans le hall une version de démonstration (transparente) de son réacteur à Fusion Froide, qui a fait sensation, en produisant environ 14Watt de chaleur pendant plusieurs jours, avec une fraction de gramme de fil de constantan traité [NIWeekCelani].

Cette conférence est l'aboutissement de diverses prises de position du directeur des applications "Grande Physique", Stefano Concezzi. Il était connu comme le promoteur des outils National Instruments pour les réacteurs à fusion chaude. Dans une conférence à Bruxelles puis à Rome [NIConcezzi], il a présenté les travaux de validation lancé par National instruments sur la Fusion Froide, distribués à 10 équipes qui ont confirmé le phénomène.

Il faut noter que la conférence de travail à Bruxelles faisait suite à un rapport sur les pistes de recherches en science des matériaux, proposée à la commission européenne par divers experts [EUReport], parmi lesquelles se trouvait la Fusion Froide.

Une seule de ces nouvelles aurait dû affoler les téléscripteurs.

 

Des entreprises fleurissent déjà sur un Eldorado déjà bien défriché.

Quelques jours après la NIWeek, a eu lieu la conférence internationale sur la Fusion froide, l'ICCF17, à Daejeon.

A nouveau le réacteur de démonstration de Celani a fait son petit effet. Entre diverses présentations d'articles expérimentaux et théoriques, deux compagnies ont présenté des résultats relatifs à leur réacteur en développement : Brillouin Corporation (Fondée par Robert Godes) et Defkalion Green Technologies, tandis que Nichenergy (émanation du Pr Piantelli, un pionnier de la Fusion Froide à base de réaction Nickel Hydrogène) s'est désisté.

A noter que Celani lui-même travaille actuellement en collaboration avec une Startup britannique "Kresenn Limited". Et le grand absent de cette conférence était l'étrange Andrea Rossi et sa société Leonardo Corporation.

La société grecque Defkalion, en déménagement au Canada suite au désastre grec, a présenté des résultats [DGTICCF] qui d'après elle confirme le potentiel industriel de son réacteur Hyperion à Fusion Froide, basé sur une réaction Nickel/Hydrogène en phase gazeuse à haute température, et aussi des transmutations.

Brillouin Corp a présenté [BrillouinICCF], d'autres résultats de test réalisé avec le SRI (centre de recherche autour de Stanford [SRI].

 

Un entrepreneur italien fantasque, mais qui a lancé le signal du débarquement.

Andrea Rossi lui avait fait sensation en Juillet en annonçant [Prometeon] le partenariat avec une nouvelle société italienne "Prometeon", menées par Aldo Proia, anciennement chef de projet chez le producteur d'électricité solaire Energaya. Aldo Proia, a concédé une interview intéressante a cette occasion.

La communication de Andrea Rossi, créateur de la machine "e-cat", est resté néanmoins chaotique, et reste très sujette à caution, eu égard à l'étrange personnalité et au passé controversé de Mr Rossi.

Mais on notera que c'est quelque mois après avoir proposé à Andrea Rossi un partenariat, que la société Defkalion à rompu son contrat en Juin 2011 puis présenté, en Novembre 2011 [HyperionSpec], un réacteur à Fusion froide basé sur des principes similaires, mais une conception plus industrielles.

C'est aussi après des contacts avant-ventes, pourtant infructueux, avec Andrea Rossi, cet hivers 2011, que National Instruments a commencé à communiquer via Stefano Concezzi, jusque-là évangéliste zélé des Tokamak.

Une seule de ces nouvelles aurait dû affoler les téléscripteurs.

Les réacteurs ne sont pas encore industrialisés que des startups se positionnent sur les applications.

Fin juin une conférence en Virginie, ILENRS12, avait déjà vu les préparatifs de cette révolution. On pouvait y voir une Startup Suisse, financée par un incubateur autour de l'EPFL de Lausanne, "LENR Cars SARL"[LENRCarsILENRS] présenter son projet de voiture à Fusion Froide, basée initialement sur un socle "Tesla S", des convertisseurs thermoélectriques, et un réacteur type Hypérion.

En avril dernier la société Kresenn aux Royaume-Unis [Kresenn] s'est créé avec pour but de concevoir des data-center autonomes alimentés par la Fusion Froide. Elle travaille depuis quelques mois avec le Pr Celani.

Une seule de ces nouvelles aurait dû affoler les téléscripteurs.

Un socle scientifique robuste face à un déni évident de la réalité.

Cette efflorescence de technologie industrielles, basées sur des recherches italiennes, et de n'est pas un hasard car c'est à l'ENEA, et globalement en Italie qu'il est resté un noyau de chercheur en Fusion Froide, qui ont exploré la piste des réactions Nickel-Hydrogène en phase gazeuse à haute température, fondement des réacteurs actuels.

L'ENEA aujourd'hui publie un historique de la Fusion Froide à l'ENEA [ENEACFHisto], sans honte.

Afin de faire tomber le mur du déni, vers 2002, elle a essayé de faire publier un rapport expérimental, au meilleur niveau technologique, démontrant la production d'Helium4 et de chaleurs dans des expériences de type Fusion Froide [ENEAReport41].

Elle avait tenté de propose un résultat expérimental, sans interprétations ni théorie, mais avec les meilleurs standards de métrologie, et le tout poussé par le Prix Nobel de physique, Carlo Rubbia.

Son rapport a été refusé par toutes les revues, avec diverses raisons toutes plus ridicules que les autres, mais au sommet de toutes, la plus reconnues de toutes: "Science" qui a poliment dis que cet article n'était pas "prioritaire"[Report41Denial].

Cet article qui, ne pouvant être mis en doute quand a ses références et sa qualité, aurait dû secouer la physique mondiale et les marchés financiers, n'avait donc pas de place dans cette revue, ni dans des dizaines d'autres moins prestigieuses. Le ridicule n'a pas de limite, même s'il s'explique bien théoriquement [BenabouGroupthink].

Vers 2009 le laboratoire de recherche de la Navy (US Navy SPAWAR) avait lui aussi tenté de passer le mur du déni en médiatisant ses nombreux papiers (eux publiés avec succès dans des revues à comité de lecture).

Ils ont communiqué sur la chaine FoxNews [SpawarConf]. Il faut dire que dès 1998 ils avaient découvert un protocole de Fusion froide reproductible et répliquable [SpawarPeer], le Graal en science. Cela n'a eu aucun effet, et depuis la recherche en Fusion Froide est interdite au SPAWAR.

Sur son site internet, le laboratoire NASA GRC confirme la réalité de la production de chaleurs liée à la Fusion Froide[NasaGRC], et cite dans ses transparents un vieux rapport de 1989 qui montre déjà une chaleur anormale importante (expérience bien plus proche des réacteurs modernes), mais faute de curiosité n'en cherche pas la cause.

Ces expériences ont étés reproduites en 2005 en chine, puis en 2008 à la NASA. On ne sera pas surpris de voir la Fusion Froide cité comme une des possibilités de faire des avions propres [Nasa89Expe].

Une seule de ces nouvelles aurait dû affoler les téléscripteurs.

Quels arguments opposent-t-on à ces faits solides?

On nous dit souvent que la fusion froide ne marche pas, mais comme le dit bien National instruments, il y a des centaines d'expérience différentes, qui confirment la réalité de l'anomalie au-delà de toute explication chimique.

On nous dit que ces expériences ne sont pas répliquées, mais les travaux du SPAWAR, d'Iwamura, et même de Fleischmann et Pons (par une équipe CEA de Grenoble notamment [CalorimetryGrenoble], avec de meilleures instrumentations) ont été répliqués. Dans un monde normal deux bonnes réplications indépendantes sont suffisantes pour confirmer.

On nous dit que de nombreuses expériences ont échouée, mais on peut se demander depuis quand un échec en science n'est autre chose qu'un échec.

Depuis les chercheurs en fusion froide ont expliqué l'essentiel des échecs par des conditions insuffisantes pour déclencher la réaction. Pour d'autres ils ont observé un mauvais travail de calorimétrie[Calorimetry], voir pire [MalloveMIT].

Enfin il concèdent que l'état métallurgique du palladium est un facteur clé, difficile à contrôler, sauf comme le SPAWAR par la co-déposition, comme les chercheurs Italiens, par des poudres ou fils traités à l'échec nanométrique, ou comme Defkalion par l'usage de mousses traitées[DGTFoam].

On nous dit que les papiers scientifiques ne sont pas publiés dans des revues à comité de lecture, mais le SPAWAR[SpawarPeer] et quelques autres ont réussi à passer le filtre pour publier dans quelques revues reconnues.

On nous dit que les quantités de chaleur ne sont pas utilisables.

C'était vrai avec les expériences électrolytiques des débuts, mais ce n'est pas une excuse pour ignorer l'importance en physique fondamentale.

Depuis, et comme on pouvait s'en douter, des progrès ont été fait pour produire des quantités importantes d'énergie, avec des rapports de production largement supérieurs à 1, voir comme l'Hypérion au-delà de la vingtaine, et ce sans surprise si on se base sur les travaux des chercheurs italiens, comme Celani, qui avaient déjà rendu compte de performances massiques similaires au nucléaire.

 

On nous dit que les résultats des industriels ne sont pas validés par des autorités indépendantes.

C'est vrai, mais si on accepte les résultats scientifiques nombreux, les validation récentes, l'engagement visible d'acteur comme National Instruments, l’engagement financier de personnes connues comme Alexandros Xanthoulis de Defkalion (et son conseil d’administration: [DefkalionBoD], Grec-canadien de Vancouver, ancien économiste auprès de la banque Européenne de développement, dans le cadre du développement des Balkans, que nous faut-il ?

Quelle société industrielle sur terre se voit astreinte à un tel niveau de preuve en phase de R&D? Ne faut-il pas ne serait-ce que envisager l'éventualité d'une révolution ? Et donc s'y préparer ?

Et dernier argument le plus ironique, éminemment circulaire, mais essentiel, c'est qu'on nous avance comme preuve que cela ne peut être vrai : "autant de gens si intelligents n'auraient pas pu faire cette même erreur en ignorant la Fusion Froide" !

*On ne peut que constater expérimentalement, comme Roland Benabou de Princeton avec Enron, Challenger et la crise financière, que cet argument a des lacunes [BenabouDenial], et observer qu'il existe des mécanismes simples pour expliquer cet entêtement [BenabouGroupthink].

Un changement de paradigme, un choc de productivité, et des conséquences bénéfiques imprévisibles.

Une fois acceptée la situation actuelle il est temps d'en analyser les conséquences.

Les premiers réacteurs en cours de développement par Andrea Rossi et Defkalion promettent déjà une révolution. Le prix devrait être autour des 100 euro du kW thermique, avec un cout de carburant faible. La densité énergétique et de puissance est similaire à celle du carburant nucléaire [Ragone], mais le réacteur est bien plus simple.

L'autonomie se compte en semestres. Au-delà du carburant lui-même, qui restera un produit manufacturé, les matières premières (Nickel, Hydrogène classique) sont bon marché et utilisés en petite quantité.

 

Des calculs laissent envisager que le remplacement toute l'énergie planétaire ne consommerais que quelques pour-cent de la production annuelle de Nickel [Energy].

Le seul coût notable sera l'investissement, et au prix estimé actuel, 6 mois de PIB mondial assureraient la migration. Il restera le problème du prix des turbines [Turbines], finalement désormais plus coûteuse que les réacteurs.

Mais on peut faire confiance aux ingénieurs pour optimiser leur conception au faible coût de la Fusion Froide.

D'après tout cela on peut estimer une division du coût de l'électricité d'un facteur 5 à 10, mais aussi à terme d'une baisse de la consommation électrique qui pourrait autoriser une réorganisation de la production et du réseau [Electricity].

Si la Fusion Froide aujourd'hui semble tout à fait prête à remplacer les sources de chaleurs dans toute l'économie, et aussi dans la production électrique, la marine, et les trains, l'état actuel de la technologie des turbines, ne permet pas d'être aussi optimiste à court terme dans le domaine des transports routiers, aériens, et spatiaux.

Néanmoins comme la NASA[SugarNasaBoeing], ou "LENR Cars SARL" [LENRCars], on peut estimer que c'est une question de moins d'une ou deux décennies pour que les premiers véhicules routiers ou aériens soient qualifiés.

De tous ces faits et calculs, il est clair [Impact] que nous sommes à l'aube d'un changement complet de paradigme énergétique, d'un gain de productivité de plus de 10%, d'une baisse drastique de la pollution, du CO2, des couts induits, auquel peuvent s'ajouter des applications encore inconnues à l'impact imprévisible sur les pays développés, émergents ou pauvres [CfFuture].

C'est le moment de s'y intéresser !

C'est pour ces quelques raisons, et des centaines d'autres faits cohérents, que je me permets d'attirer votre attention sur le domaine de la Fusion froide, qui mérite votre intérêt, et peut être l'occasion de vous différencier, voir d'acquérir une "aura de pionnier" dans un monde concurrentiel.

C'est la stratégie qui semble être celle de National Instruments, et je pense qu'elle sera payante.

Nul n'est besoins de nous croire sur parole, ni d'afficher une foi quelconque. Le simple fait de se questionner, d'interroger les faits, de rechercher les contacts industriels, les inscriptions légales, les bases documentaires, d'organiser un débat, serait déjà suffisant pour que la vérité sorte.

Il n'y a aucun doute que des amis qui vous veulent du bien vous contacteront rapidement pour vous convaincre de la folie de cette démarche.

C'est ce qui est arrivé à Mr Papandréou qui n'a pas saisi l'offre d'Andrea Rossi, laissant Alexandros Xanthoulis se présenter [EarlyDGT]. C'est ce qui est arrivé aux investisseurs souhaitant financer le Pr Hagelstein après le succès du NANOR aux IAP du MIT [NanorMITSuppression], qui ont rebroussé chemin sur le conseil d'"amis" du MIT.

Quand en avril 2009 Robert Duncan, patron de l'Université du Missouri a été missionné par CNBC "60 minutes" pour faire une enquête sur des résultats de fusion froide, il a trouvé cela ridicule, mais a vérifié, et depuis c'est un franc supporter de la Fusion Froide et la prochaine conférences sur la fusion Froide aura lieu à l'Université du Missouri [Duncan].

Gageons que vous saurez garder votre indépendance d'esprit, et saisir votre chance.

 

La suite sur : http://www.lenrnews.eu/lettre-ouvert-aux-decideurs-la-fusi…/

 

 

Rédigé à 07:47 dans E-cat, Fusion froide  | Lien permanent | Commentaires (0)

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30 octobre 2014

Fusion froide : le chat (E-Cat) est enfin sorti de sa boîte (III)

 

 

LENR : L’énergie nouvelle est officiellement arrivée… Et, selon un rapport scientifique, elle est « remarquable » :

http://www.wikistrike.com/…/fusion-froide-le-chat-e-cat-est…

 

 

Il y a plus d’une vingtaine d’années, déjà, la science découvrait une nouvelle forme d’énergie révolutionnaire, laquelle reste encore largement inexpliquée dans sa théorie.

D’abord révélée par deux scientifiques de renom, MM. Pons et Fleischmann en 1989, la fusion froide, ou LENR (Low Energy Nuclear Reaction ou réactions nucléaires à basse énergie), cette découverte a rapidement été mise à l’écart par la physique nucléaire conventionnelle et officiellement oubliée.

Pas par tout le monde car il y a 4 ans, un ingénieur italien, Andrea Rossi, réussissait à mettre au point un appareil, empiriquement (il dit avoir essayé des centaines de combinaisons), avec l’aide du Prof. Focardi.

Cet appareil baptisé, E-cat, pour « energy catalyzer » ne cesse d’émerveiller ceux qui l’ont vu fonctionner.

  Il s’agit d’un petit tube contenant une poudre mystérieuse, principalement du nickel en présence d’hydrogène, laquelle, échauffée au démarrage par une résistance, délivre une chaleur pouvant atteindre 1400°C et cela pendant plusieurs mois avec un très bon rendement (COP).

Depuis, bien sûr, il y a eu de nombreux détracteurs avec des épisodes très virulents car la fusion froide ne rentre pas dans la bonne orthodoxie de la physique nucléaire classique.

Comment peut-on imaginer la fusion froide alors que la science officielle ne considère la fusion des atomes d’hydrogène qu’à des températures extrêmement élevées, identiques à la température de surface du soleil, de l’ordre de plusieurs millions de degrés.

Voir l’étude en cours avec la construction pharaonique du fameux Tokamak, d’ITER, de Cadarache.

Malgré l’enjeu considérable de la découverte ainsi que les congrès annuels répétés, dans plusieurs pays du monde, dont les États-Unis, la Corée, et bien d’autres, les médias traditionnels sont restés discrets et ont passé sous silence toutes les péripéties d’essais, de contre-essais, pendant presque quatre ans.

Mais aujourd’hui, et pour la première fois, des essais ont été effectués par une équipe de scientifiques d’universités (italienne et suédoise) totalement indépendante et soumise au strict protocole des comités de lecture.

Les essais ont commencé en mars 2014 et le rapport final vient juste de « fuiter », le 8 oct. 2014, sur le net, avec semble-t-il, l’approbation de l’ingénieur A. Rossi.

Ce rapport devrait permettre à l’ingénieur Rossi de sortir de l’ombre pour marquer sa victoire totale sur ses nombreux détracteurs.

Le but, pourtant, n’étant pas de faire taire les critiques mais d’apporter au monde la certitude d’une découverte extrêmement importante.

 

Voici quelques extraits du préambule du rapport :

« … Le réacteur nommé e-cat contient une petite charge d’hydrogène, de la poudre de nickel avec en plus quelques additifs, principalement du lithium. La réaction est amorcée par la chaleur de résistances autour du tube du réacteur. Les mesures de la puissance émise du réacteur ont été exécutées avec une image thermique à haute résolution. […] Les données ont été rassemblées pendant 32 jours de suite en mars 2014. Le réacteur a été mis à environ 1260 ºC dans la première moitié du test et à environ 1400 °C dans la deuxième moitié. Le bilan énergétique mesuré a apporté un COP* d’environ 3.2 et 3.6 pour respectivement les 1260 ºC et 1400 ºC des essais. L’énergie nette totale obtenue pendant les 32 jours exécutés était environ 1,5 MWh. Cette quantité d’énergie est beaucoup plus grande que celle qui pourrait être obtenue de n’importe quelle source chimique connue dans le petit volume du réacteur… La composition d’isotope dans le lithium et le nickel a changé considérablement après les tests… Aucune radioactivité n’a été détectée à l’extérieur du réacteur pendant l’essai. »

Les auteurs poursuivent : « Même dans les scénarios les plus conservateurs, nous avons des valeurs qui nous permettent de conclure que le réacteur étudié ici ne peut être considéré comme une source conventionnelle d’énergie. »

Ces spécialistes insistent pour dire que les performances n’ont pas été poussées à l’extrême, ce n’était pas l’enjeu, et que les 32 jours d’essais ne constituent pas une indication de durée maximale d’utilisation.

Rossi a par ailleurs indiqué avoir fait des essais sur des durées de six mois en continu, avoir fait fonctionner son appareil en auto-alimentation et avoir obtenu des C.O.P supérieurs avec d’autres paramètres.

Le rapport donne cependant beaucoup d’informations de tous ordres, même sur la composition de la poudre contenue dans le tube. Il s’agit d’une poudre très fine de nickel, avec du lithium, du fer, de l’aluminium et de la poudre donnant de l’hydrogène comme catalyseur, avec de l’oxygène et du carbone.

Ce n’est pas avec ce type d’indications qu’il devrait être possible de copier le procédé de l’ingénieur Rossi.

Les auteurs concluent : « En résumé, la performance du réacteur E-cat est remarquable. Nous avons un dispositif d’énergie thermique généreux, compatible avec des transformations nucléaires, mais il fonctionne à basse énergie et ne donne ni déchets radioactifs nucléaires, ni n’émet de radiation. D’après la culture générale de base de la physique nucléaire ceci ne devrait pas être possible… Les résultats d’E-Cat sont trop remarquables pour ne pas donner suite. De plus, si l’E-Cat prouve ses performances dans la durée avec de nouveaux tests, l’invention E-Cat a un grand potentiel pour devenir une source d’énergie importante. »

 

Ce que ne dit pas ce rapport c’est que le prix de revient de cette énergie nouvelle est absolument minime et que le nickel (très peu est consumé dans la réaction et il peut être recyclé) est un métal abondant sur terre.

Nous avons désormais une preuve officielle que l’avenir de l’énergie mondiale ne se fera peut-être pas dans un futur proche par des éoliennes ou du solaire mais par la mise en application de cette fusion froide même si cela prend plusieurs décennies.

Plusieurs compagnies, comme Brillouin, sont déjà prêtes à commercialiser des appareils et les rêves futuristes vont bon-train puisque une entreprise suisse parle de faire tourner des voitures en continu pendant des mois avec un moteur de type Stirling.

Par exemple, les problèmes de transformation d’eau de mer en eau douce auraient une solution décentrée et peu chère pour l’Afrique et les pays en voie de développement…

La vie de la fusion froide va pouvoir reprendre son cours avec la 19ème conférence annuelle (ICCF-19) qui se tiendra cette année à Padoue en Italie du 13 au 17 avril 2015 avec 500participants de prévus. Un bel hommage rendu à Andrea Rossi qui y sera, nul n’en doute, reçu en César.

 

Sur un plan plus pratique, Rossi a fait savoir qu’il commercialiserait bientôt une unité de 1MW montée dans un container standard.

Il en aurait déjà vendu une à la Navy américaine et il parle d’en mettre une (en Suède peut-être) pour servir de vitrine commerciale.

En janvier 2014 Industrial Heat LLC (IH), une entreprise américaine basée à Raleigh, North Columbia, a annoncé avoir acquis « la propriété intellectuelle et les droits de licence » de l’E-Cat, Rossi en étant le directeur de recherches.

Une douzaine de compagnies travaillent déjà dans le monde sur des projets concrets de fusion froide, les principales étant Defkalion et Brillouin.

« Félicitations à Rossi et IH : Ils ont changé le monde » pouvait-on lire jeudi matin (9 oct.) sur le site spécialisé du net. Souhaitons qu’ils aient raison, le monde en a bien besoin.

On a du mal à savoir si les « verts » vont apprécier cette énergie décentralisée, sans CO2, sans rayonnement ni danger ? Certains ont déjà fait savoir qu’ils étaient contre, car cela irait dans le sens d’une fuite en avant d’une civilisation consommatrice d’énergie…

Il est évident que l’OPEP, l’EDF, AREVA etc. devront s’adapter aux nouvelles conditions d’une fusion froide qui pourrait se banaliser rapidement. Les années à venir devraient être passionnantes et porteuses d’espoirs en matière d’énergie mondiale.

 

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29 octobre 2014

Fusion froide : la firme grecque Defkalion prête pour la vente (II)

 

 

Au sujet de la Fusion froide, je repends un article disponible dans les « Chroniques de Rorschach » sur :

http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/…/fusion-froide…

 

Le sujet est aussi traité sur le site de « I-Cube » :

http://flibustier20260.blogspot.fr/…/le-monde-davant-ne-veu…

 

 

L'E-Cat c'est super mais pour l'instant c'est réservé aux américains, heureusement il y a la firme grecque Defkalion qui s'appréte à commercialiser son propre engin à fusion domestique, l'hyperion.

Et si ça ne suffit pas, les japonais sont également sur le coup, ils ont même fabriqué une auto fonctionnant selon le principe de la fusion froide.   2013 sera l'année de la fusion froide domestique, cela a été prévu et programmé.

L’E- cat continue à susciter la curiosité parmi les usagers du monde entier.

Sur le Journal of Nuclear Physics, une récente question concerne la production du catalyseur qui, d’après les récentes affirmations de l’Ing. Andrea Rossi, sera robotisée.

Mais, alors que sur le versant grec c’est la course contre le temps, Rossi annonce sur ce Journal que la Leonardo Corporation serait en train d’élargir le cercle de ses investisseurs.

En ce qui concerne les certifications, un usager, qui signe sous le nom de Piero, est perplexe en raison du “fait qu’une chaîne de montage robotisée a été mise en place alors que la certification de l’E-cat va encore au ralenti”.

Effectivement, ce processus à deux vitesses nous laisse assez perplexe.

Mais selon lui, l’Ing. Rossi devrait prendre au sérieux cette question, à savoir penser à la réalisation des lignes de production avant même de n’avoir complété la certification du catalyseur.

Mais pourquoi donc Andrea Rossi aurait-il mis pratiquement la charrue avant les bœufs ??

  Probablement l’agence chargée des certifications a demandé à l’Ing Rossi d’apporter certaine modification au projet de son réacteur à faible énergie ce qui aurait donc entraîné une augmentation considérable des investissements tant au niveau économique qu’au niveau temporel.

Ou alors, ne s’agit-il là que d’un risque calculé de la part de Rossi qu’il a décidé d’exploiter?

Mais en effet, pourquoi penser à mettre au point les unités de production alors que l’E-cat est encore passible de modifications, tous ces changements en cours de route ainsi que ces pertes de temps et d’argent ne risqueraient-ils pas de peser ultérieurement sur le coût final de l’E-cat ?...

  C’est cette même question que pose Piero sur le Journal et Rossi y répond agréablement: “Bonne question: oui, je suis en train de courir le risque mais il est également vrai qu’une ligne robotisée est tout à fait reprogrammable: nous nous attendons à certaines modifications mais, comme vous le dites à juste titre, si nous attendons la fin du processus de certification pour entamer la préparation de l’usine nous risquons d’avoir un grand retard. Comme vous le dites justement, j’accepte les risques mais ils demeurent néanmoins calculés: un retard coûte plus qu’une modification”.

Les craintes de Rossi, liées au temps perdu concernent peut-être ses concurrents, à la tête desquels se trouvent les Grecs de la Defkalion.

Jusqu’à ce que la production de masse de ses produits ne sera pas lancée ni leur réelle commercialisation, comme le souligne le site E-Catworld, la menace principale est représentée en effet par les concurrents potentiels c’est pourquoi il est important pour l’E-cat ne pas accumuler de retards.

Les dernières rumeurs qui courent au sujet de la Defkalion semblent présager qu’en Grèce les choses vont plutôt bon train.

Sterling Allan, envoyé du PESN, de retour de son voyage en Afrique du Sud, se serait en effet rendu dans les laboratoires grecs où l’on travaille à la fusion froide.

Il dit avoir vu de bonnes choses: “Ils m’ont fait voir le set-up expérimental en exécution, pendant sa production de chaleur. Il comprend une chambre de contrôle et une chambre de réaction. Une fois que ces deux chambres fonctionnent simultanément – une avec la réaction nucléaire à faible énergie et l’autre sans – la démonstration est faite que ce système produit de la chaleur à travers les LENR avec une quantité 20 fois supérieure par rapport à l’énergie introduite”.

Selon Allan, en outre “la Defkalion est en train de travailler très rapidement” et elle annoncera sous peu quels sont ses 18 premiers acheteurs qui seront autorisés à produire et à distribuer la technologie dans leur pays respectif, avec un contrat d’exclusivité pour les régions. Et chaque licence coûtera 40,5 millions d’euros !!

  Au vu de ces prévisions et de ces déclarations attendons de voir ce que nous réserve Andrea Rossi…

 

Rédigé à 15:30 dans E-cat, Fusion froide  | Lien permanent | Commentaires (1)

Tags Technorati: Defkalion, E-cat, fusion froide

E-cat : Un réacteur à fusion froide à la maison (I)

 

 

Au sujet de la Fusion froide, je repends un article stupéfiant disponible dans les « Chroniques de Rorschach » sur :

http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/…/e-cat-un-reac…

 

Le sujet est aussi traité sur le site de « I-Cube » :

http://flibustier20260.blogspot.fr/…/le-monde-davant-ne-veu…

 

 

 

Si tout se passe bien, vous devriez bientôt pouvoir adjoindre à votre chauffage central actuel un dispositif révolutionnaire de 400 à 500 dollars / euros vous permettant de chauffer votre maison avec une simple cartouche recyclable à base de poudre de nickel, pour moins de 20 dollars/euros par an.

  Jusqu’il y a peu le prix du dispositif avait été estimé à 4000 dollars. Grâce à la volonté de son concepteur, l’ingénieur Andrea Rossi (1950), au partenariat industriel avec National Instruments aux Etats-Unis, et une fabrication hautement automatisée, le prix a été divisé par dix, de façon à couper l’herbe sous le pied des copies par retro-engineering qui ne manqueront pas d’apparaître une fois le système lancé à grande échelle. Objectif : 1 million d'unités domestiques par an à partir de début 2013.

  De la taille d’un ordinateur portable (le processeur a la taille d’un paquet de cigarettes) et d’une sécurité annoncée comme totale, ce système révolutionnaire dit de réaction nucléaire à basse énergie n’émet selon Rossi (et le professeur Focardi de l’université de Bologne) aucune radiation ni émission d’aucune sorte.

  Le nickel est abondant sur Terre et n'est pas cher, mais il est toxique, surtout en poudre, et son traitement doit être fait par des professionnels. La quantité de nickel consommée dans le processus est extrêmement réduite. Pour fixer les idées, selon Andrea Rossi, un gramme permet de produire 23.000 mégawatt heure d’énergie (oui : vingt trois mille mégawatt heure).

  L’E-cat est un système thermique révolutionnaire qui utilise de la poudre de nickel, une quantité infime d’hydrogène, un ou des catalyseurs spécifiques, de même que des radiofréquences permettant de faire travailler les forces de répulsion (Coulomb) entre particules subatomiques de façon avantageuse, un peu à l’image de ce qui se passe dans les arts martiaux orientaux.

  Au lancement, le processus de préchauffage du système consomme 3000 watt pendant une heure. Puis, une fois lancé, la consommation électrique devient insignifiante, comme celle d’un ordinateur, tout en produisant une quantité extraordinaire d’énergie thermique, permettant de chauffer de l’eau de façon stable et contrôlée à 120°C. Le système peut être complètement arrêté en 30 à 60 minutes.

  L’E-cat est en cours de certification aux Etats-Unis par UL (Underwriters Laboratories). Une usine entièrement robotisée serait en voie de construction, semble-t-il au Massachussetts, avec National Instruments comme partenaire industriel.

  A terme (12-24 mois ?), le système pourra également produire de l’électricité, une fois surmontées les difficultés de maintien de la température à 400°C (plutôt que 120°C actuellement).

  La distribution et la vente se fera via des partenaires agréés, de même que par Internet. Les précommandes, sans engagement financier, peuvent être faites via le site Ecat.com

dès maintenant.

 

  Etant donné les risques inhérents à ce type de projet industriel d’avant-garde, Andrea Rossi ne souhaite pas à ce stade ouvrir le capital à des investisseurs particuliers, n’acceptant le soutien que de milieux d’affaires et d’organisations souhaitant investir de faibles sommes d’argent.

  En guise de conclusion, ces réflexions de Brian Josephson, prix Nobel de physique 1973 : « A ce jour, rien ne permet de douter des affirmations de Rossi » et « des réacteurs de type Rossi sont déjà en production et selon Dennis M. Bushnell, Scientifique en chef de la NASA, ils pourraient "changer complètement la géo-économie, la géo-politique et résoudre [des problèmes] de climat et d'énergie". » (lien).

  En cas de confirmation, il semble que nous soyons bel et bien en présence d'un changement de paradigme en matière d'énergie. Probablement comparable à la découverte de la roue ou du feu.

  A titre de comparaison, le projet internatinal de fusion (très) chaude ITER à Cadarache (France) dont on espère, à coup de dizaines de milliards d'euros d'argent public, pouvoir extraire les premiers kilowatts dans cinquante ans ou plus et dont on connaît mieux aujourd'hui le caractère hautement aléatoire et non raisonnable (voir l'article publié le 13/01/12 sur Mediapart : "Iter, le naufrage"), ... peut aller se rhabiller et surtout se réorienter vers un projet plus utile pour la société.



07/02/2015
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