Impossible...... Mr Coatanéa , Mr Cambadélis est libre !!
Au vu des écrits ci-dessous
je dis ceci:
Je ne suis pas là pour défendre le socialiste J-C Cambadélis
mais quand je lis le discours de Mr Coatanéa (voir sa lettre) je ne peux m'empêcher de n'y lire qu'un discours soporifique et dangeureux car il faudrait pour lui , comme il serait de bon ton entre socialistes , que tout le monde s'aligne sur une pensée unique !!!
C'est ainsi que va à la dérive le P.S. et la France qu'il se plaît à penser "qu'il sait la diriger".
Donc , quand la "pensée unique" fait fausse route je trouve particulièrement pertinents les propos "non alignés" de Mr Cambadélis .
Je dis aussi à Mr Coatanéa
qu'il ne se rend même pas compte de l'inconvenace et même de l'inutilité d'un tel courrier , sauf à vouloir prouver que le P.S. est aux abois vus les résultats catastrophiques auxquels nous mènent ses décisions et aussi ses absences de décisions .
En tout état de cause je pense Mr Coatanéa que vous voulez jouer au petit chef , le pire étant que vous , vous courez après vos troupes.... et qu'en plus Mr Cambadélis n'a jamais été à vos ordres .!!!
De toutes façons , heureusement qu'il reste des gens libres de s'exprimer et atterrés par l'incompétence généralisée de nos gouvernants .
Le Breton finistérien que je suis pense que la France a besoin de libertés et du dynamisme aujourd'hui freiné de toutes parts par un état glouton et omniprésent .
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Jean-Christophe Cambadélis,
"la gauche aigrie", estime un secrétaire national du PS
Jean-Christophe Cambadélis incarnerait la "gauche aigrie". C'est le jugement d'un secrétaire national du Parti socialiste et premier secrétaire fédéral du Finistère, Marc Coatanéa. Il l'explique dans une lettre envoyée au député et dont le Lab s'est procuré une copie.
Ce dernier userait, et abuserait, de sa liberté de parole, pour critiquer l'action du gouvernement et du président de la République. Ce qui n'est pas du goût de Marc Coatanéa.
Il l'accuse de faire de "la politique à l'ancienne", "de petites phrases" :
Libre à toi de chercher la lumière des médias en critiquant tes camarades, d'autres l'ont fait avant toi, d'autres le feront après, c’est un exercice tristement classique. Et sûrement faut-il être d'autant plus virulent qu'il est difficile d'intéresser en tant qu'ancien candidat au poste de 1er Secrétaire, l'eut-on été plusieurs fois !
Et de fonder une nouvelle école au PS, celle de "la gauche aigrie" :
Mais face à la crise, et aux devoirs qu'elle donne à la gauche, cette attitude n'est ni sage ni active. Et je crains que, sans le dire et peut être sans t'en rendre compte, tu aies cédé à la mode des "clubs" en créant le plus solitaire et le moins productif : la gauche aigrie
L'adjoint au maire de Brest estime que le député de Paris préfère "
les postures
individuelles au combat collectif" et l'appelle "à la soldarité".
Jean-Christophe Cambadélis a régulièrement eu des mots durs pour son camp. Les derniers en datent du jeudi 7 février dans l'émission PolitiqueS de Serge Moati. Lors de ce rendez-vous le député de Paris avait soulginé les maladresses de François Hollande, accusé de bâillonner le Parti socialiste et l’erreur de Vincent Peillon avec les enseignants. Quelques jours plus tôt, c'est en direction de Dominique Bertinotti, Bruno Le Roux et Pierre Moscovici qu'il lâchait des piques.
Brest, le 09 février 2013
À Jean-Christophe Cambadélis,
Secrétaire national à l'International, Député de Paris
Cher Jean-Christophe,
Jeudi soir j'accueillais à Brest le 1er atelier du changement, où plus de 400 citoyens, de
toutes sensibilités, sont venus en quête de nouvelles façons de faire de la politique
ensemble.
Au même moment, sur LCP, tu faisais, seul, de la politique à l'ancienne, cette politique des
petites phrases, des petits intérêts et des petits règlements de comptes, qui a tant éloigné
les Français de la vie civique ces dernières années.
Libre à toi de chercher la lumière des médias en critiquant tes camarades, d'autres l'ont
fait avant toi, d'autres le feront après, c’est un exercice tristement classique. Et sûrement
faut-il être d'autant plus virulent qu'il est difficile d'intéresser en tant qu'ancien candidat au
poste de 1er Secrétaire, l'eut-on été plusieurs fois !
A chaque jour sa philippique, ton blog plaît lorsqu'il se transforme en tableau de chasse où
les trophées sont, malheureusement, toujours des têtes de gauche. Vincent Peillon, les «
Hollandais », d'autres..."rien ni personne ne trouve grâce à tes yeux", pour reprendre la
formule de ta dernière diatribe, elle aussi excessive, contre Jean-Luc Mélenchon.
Mais face à la crise, et aux devoirs qu'elle donne à la gauche, cette attitude n'est ni sage
ni active. Et je crains que, sans le dire et peut être sans t'en rendre compte, tu aies cédé à
la mode des "clubs" en créant le plus solitaire et le moins productif : la gauche aigrie.
La cause de cette aigreur, tout le monde la devine... mais pourquoi chacune de tes
tentatives de te distinguer doit elle prendre la gauche pour cible ? Ta candidature
spontanée à un ministère n'est pas très solide si elle ne repose que sur la critique stérile et
l'esprit de revanche.
C'est d'ailleurs cet esprit de revanche que je comprends le moins. Dans le match que tu
rejoues chaque jour sans fin, tu aurais échoué au congrès de Toulouse parce que ta
liberté "dérange".
Pourquoi réécrire l'histoire et ne pas voir la vérité en face ? Pourquoi tenter d'occulter que
ta trajectoire politique était intimement liée à celle de DSK dont tu as subi, au premier chef,
les effarants soubresauts ? Pourquoi ne pas dire que, comme en 1997, les dirigeants de
notre parti n'ont tout simplement pas voulu t'accorder leur confiance ? Ton attitude actuelle
ne justifie-t-elle pas, a posteriori, leurs doutes sur ta capacité à rassembler les socialistes
autour de l’intérêt général ?
Et pourquoi ne pas accepter le choix des militants ? Pour conduire le premier parti de la
gauche française, il faut avoir passé plus de temps avec les militants sur le terrain qu'à
alimenter les journaux en « confidentiels » dans les restaurants parisiens.
Au nom de quelle grande victoire électorale, de quelle légitimité collective, de quelle
doctrine nouvelle pour le Parti, t’octroies tu le droit de distribuer les bons et les mauvais
points à tous et à chacun ? Pourquoi dissertes tu, en commentateur de ton piédestal,
quand notre équipe mène la bagarre pied à pied contre la crise et contre la droite sur le
terrain ?
Aucun reproche de ma part, mais un regret : voir un dirigeant du parti préférer les postures
individuelles au combat collectif.
Pas de faux procès entre nous : je ne t’appelle pas à la discipline mais à la solidarité. Je te
demande de préférer la critique constructive au travail de sape. Je ne crois pas au
caporalisme idéologique, mais pas davantage à l’individualisme médiatique. Je te le dis
amicalement : la multiplication des propos amers sur ta propre famille politique menace
moins ta liberté que ta crédibilité. Il faut, comme disait Jean Cocteau, « savoir jusqu’où ne
pas aller trop loin ».
Et pour répondre sur le fond à l’une au moins de tes remontrances : oui le Parti est sorti
éprouvé d’un trop long congrès dont tu as été un des acteurs principaux. Même s’il nous
reste un immense travail à accomplir, il parle désormais d’une voix claire, il est en
première ligne pour la pédagogie des réformes, il invente, il assume d’éclairer le
Gouvernement, il parle aux Français.
C’est ce que tu aurais vu si tu étais venu à notre rassemblement national des secrétaires
de section, dans une Mutualité pleine à craquer, ou encore à Brest plutôt que sur LCP.
Alors reviens aux côtés des socialistes, Jean-Christophe ! Ma génération n’acceptera pas
que ressurgissent les divisions qui ont tant affaibli la gauche par le passé, laissons cela à
la droite. Nos camarades attendent et méritent que nous soyons à la hauteur du moment
politique, au service de la France.
Amitiés socialistes,
Marc Coatanéa
Secrétaire national du Parti socialiste
Premier secrétaire fédéral du Finistère
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