CARDINALES n°1

CARDINALES n°1

La CAUSE des CAUSES : Affaire de DEMOCRATIE , çà nous concerne tous !!!

.

 

CARDINALES

 

vous propose cette vidéo d'Etienne CHOUARD

" la CAUSE des CAUSES "

 

qui nous concerne tous au plus haut point

 

C'est une affaire de DEMOCRATIE

 

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Petit résumé de présentation de Mr Chouard :

 

Étienne Chouard, né le [1] à Paris, est un enseignant français exerçant dans un lycée à Marseille. Il accède à la notoriété en 2005 en faisant campagne pour le « non » à l'occasion du référendum sur le traité établissant une constitution pour l'Europe. Il est depuis principalement connu comme blogueur militant notamment pour former une assemblée constituante tirée au sort. Il est également l'objet de polémiques quant à sa proximité avec l'extrême droite et la mouvance conspirationniste

 

 

Situation personnelle et premier engagement politique[modifier | modifier le code]

Étienne Chouard est l'aîné d'une famille recomposée de cinq enfants « élevés dans la tradition de la petite bourgeoisie française catholique »[2]. Il situe sa mère « très à gauche » et indique qu'elle « travaillait à la revue Tel Quel avec Philippe Sollers et Jean-Edern Hallier ». Son père, ingénieur retraité en urbanisme, est quant à lui plutôt « giscardien » d'après lui. Il grandit à Auteuil où il fréquente le lycée Janson de Sailly et suit le catéchisme. Il indique à ce sujet : « Cela m'a rendu l'Église odieuse, mais les valeurs chrétiennes sont restées ancrées en moi, et je cherche toujours à les rendre immanentes ». Il a quatre enfants[2].

Titulaire d'une maîtrise en droit à Nanterre (1980), Étienne Chouard est enseignant en économie-gestion et droit fiscal et par la suite[Quand ?] professeur d'informatique au lycée Marcel-Pagnol à Marseille.

Il indique avoir été un électeur régulier du Parti socialiste jusqu'en 2005, ce qu'il regrette depuis[3] en situant ce parti à l'extrême droite[2]. Il indique avoir eu une « révélation » politique en 2004, à l'écoute de Là-bas si j'y suis, émission de radio diffusée sur France-Inter et présentée par Daniel Mermet[2].

Campagne pour le non au référendum de 2005[modifier | modifier le code]

C'est en faisant campagne en 2005 pour le non contre le traité établissant une Constitution pour l'Europe, qu'Étienne Chouard accède à la notoriété. Alors qu'il s'apprêtait à voter oui comme il l'avait fait pour le traité de Maastricht, il rejoint le camp du non après l'écoute d'une interview de Laurent Fabius, puis la lecture d'Europe, la trahison des élites de Raoul Marc Jennar (Fayard)[4].

Le , il publie sur son site personnel, « Une mauvaise constitution qui révèle un secret cancer de notre démocratie », une analyse critique envers le traité constitutionnel européen, se présentant comme un citoyen sans parti, sans étiquette et sans ambitions politiques personnelles[note 1]. D'après Thierry Crouzet, ancien journaliste d'informatique et auteur de livres de vulgarisation informatique[6], cet article serait parvenu à un moment où, dans les sondages, le « non » est au plus haut et témoigne d'un malaise grandissant des Français face aux déclarations des politiques et à la directive Bolkestein qui fait figure d'épouvantail[7].

Le 30 mars 2005, Bellaciao republie son texte[8]. Le 4 avril, rezo.net repère et diffuse l'article[9]. Le texte se diffuse rapidement via les forums, le courrier électronique et les blogs. Daniel Schneidermann, animateur d'Arrêt sur images sur France 5, qui invitera Étienne Chouard sur un plateau de télévision, en prend par exemple connaissance le 4 avril dans les commentaires de son Big Bang Blog[10] et diffuse un billet « Où notre explorateur réalise qu'Internet le pousse vers le non »[11] sur Étienne Chouard dès le lendemain 5 avril 2005, puis un autre le 11 avril[12]. Le 9 avril, Thomas Lemahieu s'interroge, dans L'Humanité, « Et si Étienne Chouard faisait gagner le « non » »[13]. Le 22 avril, Dominique Strauss-Kahn répond directement aux arguments d'Étienne Chouard avec son article « Traité constitutionnel : Réponse à Étienne Chouard »[14] . Le 30 avril, Olivia Renaudin écrit « Sur Internet, le champion du non c'est Étienne Chouard », dans Libération[15]. Le 1er mai, « Constitution : Les experts d'en bas », France 5, Arrêt sur images. Le 12 mai, est publié un article, « Étienne Chouard, Don Quichotte du non », dans Le Monde[4].

Rapidement des centaines de réactions lui parviennent par courriel et la fréquentation de son site se confirme[16]. Conscients de l'importance de ce nouveau terrain de la citoyenneté, certains internautes commentent ses pages en particulier sur le blog de Dominique Strauss-Kahn[17],[18]. Marie-France Garaud lui demande de lire son livre consacré au traité constitutionnel dans l'objectif d'être relayée sur son blog[4]. La notoriété grandissante des écrits d'Étienne Chouard s'avère suffisante pour qu'une partie de la presse nationale s'intéresse à son tour à son site.[réf. nécessaire] Dans le journal Le Monde, la journaliste Ariane Chemin dresse le portrait de ce « Don Quichotte » du « non » et son site devient l'un des plus fréquentés de France avec plus de 30 000 connexions par jour[4],[19].

Relayé par des sites comme rezo.net ou Attac, l'argumentation d'Étienne Chouard fait l'objet d'un emballement, parfois critique[20], sur Internet. Son argumentation est diffusée de proche en proche sur les forums et de nombreuses personnes l'adressent par courrier électronique à tous leurs contacts à la manière d'une chaîne de lettres.[réf. nécessaire]

Le , Dominique Strauss-Kahn tente de déconstruire l’argumentation de Chouard. Puis le professeur de sciences politiques à la Sorbonne Bastien François, coauteur avec Arnaud Montebourg du livre La Constitution de la VIe République : Réconcilier les Français avec la démocratie, procède à une analyse critique publiée sur son blog[21],[22].

Des « incorrections[14] » sont relevées et prises en compte par Étienne Chouard qui amende son texte original.

Les commentateurs tirent argument de cette confrontation juridique et politique sans précédent pour mettre en évidence la complexité du projet de traité européen, difficilement accessible pour le simple citoyen, sinon illisible comme le soutient la critique[23].

Le 12 mai 2005, Étienne Chouard répond aux critiques développées par les partisans du « oui » et des spécialistes de droit public et d'économie politique se joignent à lui[24].

Avec l'échec du référendum, il est consacré comme un des blogueurs les plus influents de France en 2006 : « de « Don Quichotte » du « non » […], il est devenu une vedette de la campagne référendaire[25]. »

En 2007, Étienne Chouard apporte son soutien au mouvement altermondialiste au premier tour de l'élection présidentielle et signe la pétition de soutien à la candidature de José Bové à la présidence de la République[26].

En 2007, il dénonce le traité de Lisbonne comme étant une copie conforme du traité établissant une Constitution pour l'Europe refusé par référendum[27]. Comme lors de la campagne pour le référendum de 2005, il s'oppose à Nicolas Vanbremeersch, alias Versac, autre blogueur qui milite quant à lui en faveur d'une ratification parlementaire du traité de Lisbonne[28].

Appel à former une assemblée constituante tirée au sort[modifier | modifier le code]

Après le référendum de 2005, Étienne Chouard approfondit sa réflexion[29] et se définit comme anarchiste[30]. Il désigne « l'importance de la constitution » comme « la colonne vertébrale de [sa] pensée » en considérant que « toutes les dérives ne sont possibles que parce que les responsables politiques, aux mains des grands marchands, ont voulu l'écrire à notre place »[3]. Prenant comme modèle la démocratie athénienne et condamnant l'élection[29], il appelle ainsi, sur son blog et dans de nombreuses conférences, tenues en France comme à l'étranger[2] et diffusées sur internet, à former une assemblée constituante tirée au sort parmi la population[31], « et dont les membres seront inéligibles aux mandats qu’ils définiront »[32]. Il prône également un régime dans lequel les responsables politiques seraient tirés au sort[2] et les lois votées par référendum[33].

En affirmant s'inscrire dans la lignée de l'éducation populaire, il appelle ses lecteurs et les personnes qui visionnent ses vidéos à s'approprier ses idées et à les diffuser à leur tour[31]. Il anime des ateliers où les participants sont invités à rédiger en partie une constitution[3] et crée en 2006 un wiki dont le but est de rédiger une constitution alternative avec les internautes volontaires[34]. Il fédère ainsi une communauté de cybermilitants dénommée les “Gentils virus” (GV) d'après sa propre appellation, qui se place également sous l’égide d’intellectuels et de chercheurs reconnus tels que Cornelius Castoriadis, Henri Guillemin ou encore Francis Dupuis-Déri[31]. Cette communauté s'investit notamment au sein du Mouvement pour la VIe République (M6R) lancé en septembre 2014 par Jean-Luc Mélenchon, où elle est accusée de trolling[31]. Après l'élection présidentielle de 2012, Étienne Chouard est choisi comme expert de la démocratie par l'association « Les Colibris » de Pierre Rabhi, dans le cadre de sa feuille de route alternative de « grandes directions à 50 ans »[32].

Tout en restant très peu connu du grand public, Étienne Chouard conserve une forte influence sur internet : en 2014, il dispose de 42 000 fans sur Facebook et de 8 000 abonnés sur Twitter[31]. D'après Adrien Sénécat, journaliste à L'Express, il « séduit un auditoire éclectique »[3]. La vidéo de son passage à l'émission de télévision Ce soir (ou jamais !) le 5 septembre 2014, dans laquelle il dénonce le gouvernement représentatif et la soumission des responsables politiques aux « 1% les plus riches qui se gavent », recueille des millions de vues sur internet[31],[3] et relance l'intérêt autour de sa personne[33].

Polémiques concernant l'extrême droite et la mouvance conspirationniste[modifier | modifier le code]

En 2007, Conspiracy Watch met en cause la sympathie d'Étienne Chouard pour Thierry Meyssan et Alain Soral, que l'intéressé affiche sur son blog[35]. Alors qu'Alain Soral est classé à l'extrême droite par les observateurs, Étienne Chouard indique qu'il le situe « à gauche parce qu'il se bat contre les privilèges », et le qualifie de « résistant » et d'« antitotalitaire », tout en se désolidarisant de certains de ses propos et en jugeant que « ses paroles racistes, voire antisémites, dépassent sa pensée »[3],[2]. En 2010, il anime une conférence organisée par ReOpen911, une association qui défend les théories du complot à propos des attentats du 11 septembre 2001[36] ; il déclare en 2012 que malgré sa prise de position, il ne s'intéresse pas au 11 Septembre[29]. En 2011, il recommande sur son blog un livre du conspirationniste Antony C. Sutton et un autre du néonazi américain Eustace Mullins[31]. En septembre 2012, il intervient aux côtés d'Alain Benajam (Réseau Voltaire) et de Robert Ménard à la journée porte-ouverte de l'université de l’Union populaire républicaine (UPR), parti que Conspiracy Watch décrit comme « une petite formation ultra-souverainiste au discours paranoïde »[37]. Par ailleurs, il qualifie Jacques Cheminade d'« authentique sentinelle du peuple, maltraité depuis longtemps par les chiens de garde de l'oligarchie ». Conspiracy Watch l'accuse alors de « verser dans la rhétorique la plus banalement antisémite » au sujet de la banque Rothschild[38]. Depuis 2011, certaines de ses conférences sont commercialisées par Culture libre, une association dont le fondateur est responsable de la section marseillaise d'Égalité & Réconciliation (E&R), l'association dirigée par Alain Soral[31]. Par ailleurs, E&R relaie régulièrement les vidéos d'Étienne Chouard[31]. D'après Rudy Reichstadt, « Étienne Chouard séduit indéniablement dans les rangs d'Égalité & Réconciliation et certains “gentils virus” sont issus de la mouvance de Dieudonné et d'Alain Soral »[31].

Étienne Chouard se défend de ces accusations en affirmant qu’un vrai démocrate se doit de parler avec toutes les sensibilités politiques[39],[3], y compris les racistes afin de les faire changer d'avis[39], et dans la nécessité plus globale d’atteindre un consensus autour d’un nouveau contrat social[39]. Il explique également privilégier la lutte contre le pouvoir politique et économique à la lutte contre le racisme[39]. La comédienne Judith Bernard, d'abord proche d'Étienne Chouard, et qui se définit comme « sympathisante des GV », établit une nette distinction entre Étienne Chouard et Alain Soral, estimant qu'« on ne peut pas être tenu responsable du fait que certains contenus soient répercutés par E&R. Chouard est un démocrate alors que Soral est dans le culte du chef : leurs modèles politiques sont absolument incompatibles »[31]. François Ruffin, fondateur du journal alternatif de gauche Fakir, considère qu'il « se situe dans une nébuleuse où il n'y a plus ni droite ni gauche », ce qui fait de lui « le symptôme d'un grand désordre politique »[2].

Ces prises de position et ces liens suscitent plusieurs polémiques. Il est ainsi mis en cause par des militants antifascistes[30]. En 2013 et en 2014, les réalisateurs d'un film militant et d'un documentaire dans lesquels il devait figurer, doivent respectivement annuler la projection et le faire disparaître au montage[33]. En janvier 2014, Martine Billard, co-présidente du Parti de gauche, affirme qu'Étienne Chouard ne sera plus invité aux réunions du parti et que tout débat avec lui est exclu[31]. Le philosophe Yannis Youlountas lui reproche également d'entretenir des liens avec des personnalités et des organisations d'extrême droite, et de s'appuyer sur « des modèles grecs complètement déformés, sur des théories de penseurs d’origine grecque comme Cornelius Castoriadis qu’il transforme et dénature pour nourrir ses idées »[40]. Le 2 décembre 2014, Judith Bernard se désolidarise publiquement d'Étienne Chouard[41]. Ce dernier annonce alors qu’il se retire du débat public[39].

Étienne Chouard voit dans la monnaie privée une source d’oppression[32]. Alain Beitone, professeur de sciences économiques et sociales au lycée Thiers de Marseille et auteur de nombreux manuels et dictionnaires économiques[42], a pointé dans un article publié en décembre 2011 sur son site personnel le rôle joué selon lui par Étienne Chouard dans la popularisation à gauche de la critique de la loi de 1973 sur la Banque de France, critique qu'il qualifie de « rumeur » et dont il situe les origines à l'extrême droite[43]. Il a par la suite repris cette idée dans une tribune parue dans le journal Le Monde, sans cependant y mentionner explicitement Étienne Chouard[44]. Étienne Chouard a répondu à ses arguments dans un long article paru sur son blog, dénonçant une nouvelle fois l'assimilation faite par Beitone entre les critiques de cette loi et l'extrême droite[45]. Magali Pernin, blogueuse, reprend en partie les idées d'Alain Beitone et copublie une analyse de la loi de 1973 tendant à démontrer qu'elle n'avait rien changé sur le plan de la création monétaire publique[46]. Lors d'une rencontre entre Magali Pernin et Chouard, ce dernier s’interroge sur les « erreurs » qu'il a pu commettre concernant la loi de 1973. Il reconnaît en particulier que la loi de 1973 n'a pas nécessairement été à l’origine d'un bouleversement, mais a pu seulement officialiser un état de fait. Pour autant il affirme qu'il pense qu'il ne s'est pas « rien passé » lors de l'instauration de la loi de 1973[4



07/11/2015
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