CARDINALES n°1

CARDINALES n°1

TOUT ou RIEN

 

Quand tout ne tient qu'à presque rien,

ou comment la totalité de notre univers

 

se manifeste par une vibration infiniment ténue...

 

 

Pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien ?

 

 

 

Imaginez… Vous êtes au bord d’un lac et votre regard scrute sans entrave le ciel limpide dans le miroir de sa surface :

un néant azur, vide, incommensurable.

 

Et tout soudain se lève une légère brise, faisant frémir l’onde, brisant le miroir

et le rendant impénétrable à votre vue :

 

l’intangible devient tangible…

 

Quelque chose apparaît là où il n’y avait rien.

 

 

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En 1900, en essayant d’améliorer le modèle standard qui prédisait qu’un simple feu de cheminée dégage une énergie suffisante pour produire une irradiation mortelle,

 

Max Planck émet l’hypothèse

que l’énergie ne se manifeste pas en un flux continu, mais plutôt comme une succession

de petits paquets d’énergie:

les quanta.

 

L’idée de Planck, c’est que des petits paquets successifs n’auraient pas le même effet dévastateur qu’un seul gros paquet de même énergie.

 

Prenons l’exemple d’une digue qui supporte à longueur d’année des centaines de milliers de vagues, mais qui serait pulvérisée par une seule vague des centaines de milliers de fois plus grosse.

 

En 1905, Einstein se servira de ce même principe pour expliquer qu’on ne peut pas déclencher une cellule photoélectrique avec plus de lumière (le nombre de petits paquets d’énergie), mais bien en augmentant sa fréquence (qui agit, elle, sur la taille des paquets)

 

Ce pavé jeté dans la mare de la physique devait à jamais troubler nos conceptions :

 

 

Planck avait découvert 

à son corps défendant que l’essence de toute chose

réside dans une vibration fondamentale dont la longueur d’onde,

qui représente la plus petite unité de longueur connue,

détermine la taille des paquets d’énergie constituant les « briques » de construction de notre Univers.

 

Cela lui vaudra son premier prix Nobel de Physique

C’est l’effet photoélectrique

La « longueur de Planck » est évaluée à environ 1,6×10 -35m

 

 

 

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La chauve-souris fait vibrer l’air autour d’elle, créant un« espace-temps » ultrasonore afin de pouvoir y évoluer, y repérer des obstacles ou des proies.

 

Pour reprendre l’analogie du début, la surface de l’eau troublée par un souffle de vent donne naissance à une onde qui manifeste sa présence.

 

 

De même, la vibration fondamentale du « vide» découverte indirectement par Planck est la source des manifestations sensibles dans notre univers, comme la matière, l’énergie, la lumière etc.

 

 

Sans cette vibration fondamentale, l’univers resterait sans frontière, sans forme, sans apparence, imperceptible et intangible.

 

 

Dès lors que cette vibration s’installe, le tangible apparaît :

 

 

 

l’espace, dessiné par la forme de l’onde,

et le temps, rythmé par le balancement régulier de ses ondulations.

 

 

En résumé ,

 

l’espace-temps

 

qui est l’essence même de notre cadre de vie,

la base fondamentale de la conscience

que nous avons du monde qui nous entoure,

 

 

cet espace-temps donc,

 

 

est la manifestation d’une vibration qui en détermine toutes les caractéristiques.

 

 

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12/04/2015
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