CARDINALES n°1

CARDINALES n°1

La France CGT (3ème partie)

 

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La France CGT (3 sur 10)

15 avril 2013, 20:22

http://www.enquete-debat.fr/archives/la-france-cgt-3-sur-10-23262

La Retraite par répartition obligatoire

René Belin, c’est le nom de ce leader de la CGT, qui fut successivement antiraciste puis antisémite, syndicaliste et ministre vichyste du travail.

« René Belin (1898-1977), syndicaliste, progressa rapidement dans la hiérarchie syndicale et fit figure de successeur de Léon Jouhaux, dirigeant de la CGT. Belin est proche de la LICA. Belin prend la parole à la grande réunion organisée par la LICA au Cirque d’Hiver à Paris le 19 juin 1939 et y dénonce le racisme et l’antisémitisme et sa solidarité avec les Juifs ; moins de dix-huit mois plus tard, ministre de la production industrielle, il est cosignataire du statut des Juifs de 1940[1]. »

Son passé de syndicaliste ne l’empêcha pourtant pas de supprimer les libertés syndicales une fois au pouvoir : « Il est le principal rédacteur de la Charte du travail, un corporatisme à la française qui doit unir patrons et salariés (il en va de même à la campagne pour les propriétaires terriens et leurs fermiers). Sous son mandat furent dissoutes les confédérations syndicales et patronales (décret du 9 novembre 1940)[2]. »

Enfin, c’est lui qui instaura, sous l’autorité du Maréchal Pétain, la retraite par répartition obligatoire :

« Philippe Simonnot bouscule avec une évidente jouissance les préjugés bienséants. Il rappelle ainsi les conditions dans lesquelles est née la retraite par répartition. Ce système dont les syndicats français sont si fiers a été institué sous l’Occupation allemande par René Belin, ancien dirigeant de la CGT et secrétaire d’État au Travail dans le gouvernement du maréchal Pétain. Présentant la réforme à la radio le 15 mars 1941, celui-ci lança une formule appelée à faire date : « Je tiens les promesses, même celles des autres lorsque ces promesses sont fondées sur la justice » [3]. »

À la libération, loin de remettre cette folie en cause, les communistes et les gaullistes étendirent son principe à toute la société. Or ce système n’est pas viable à moyen et long terme, comme nous nous en rendons compte chaque jour un peu plus.

Une personne qui cotise 500 euros par mois pendant 40 ans pour sa retraite, ne peut espérer toucher pendant 40 autres années, ou même 30 années, 2000 euros par mois, soit quatre fois plus. D’autant que cet argent n’est pas capitalisé, il est reversé automatiquement aux retraités. Le pays ne bénéficie donc pas de l’investissement que permettrait une capitalisation.

De plus, la démographie de la France rend de plus en plus impossible le paiement des retraites, de telle sorte que repousser l’âge de la retraite ou élargir l’assiette de cotisation ne change quasiment rien à l’échec de ce système Ponzi, comme le dit Jacques Bichot : « La retraite par répartition est un système Ponzi qui a réussi à se maintenir grâce à l’intervention des pouvoirs publics. Ceux-ci ont remplacé la crédulité des épargnants par la contrainte légale.[4] »

On en revient toujours là : la contrainte légale. Vous allez en prison si vous ne vous soumettez pas, que cela vous plaise ou non. Comme dans un régime communiste. Alors que des pays ont opté pour mettre en place une partie des retraites par capitalisation (10% au Chili par exemple), en France il n’en est pas question, bien que le bateau coule.

Mais il coule également à cause de l’éducation qui est donnée à nos enfants, et dont la qualité ne cesse de se dégrader. Or qui gère l’Éducation Nationale ? Une fois encore, la France CGT.

L’Éducation Nationale obligatoire

Le constat de l’école française est accablant : « Le niveau de nos élèves de CM1 en lecture est en deçà de la moyenne européenne et ils sont plus nombreux qu’ailleurs à être en difficulté. Plus grave, on observe une baisse significative dans plusieurs domaines, notamment la compréhension et la rapidité de lecture. » « Notre système éducatif est injuste et inégalitaire. » « Curieusement, nous avons là une chance. Certes les études internationales nous accablent, mais elles nous donnent également des pistes pour le redressement. » « Notre incapacité à former suffisamment d’hommes et de femmes qualifiés, techniciens, ingénieurs, pour répondre aux besoins de l’économie. »

Mais qui ose faire un constat aussi noir ? Un réactionnaire ? Alain Finkielkraut ? Jean-Paul Brighelli, auteur de La fabrique du crétin ? Renaud Camus ? Vous n’y êtes pas, il s’agit de Vincent Peillon, ministre socialiste de l’Éducation nationale, dans son livre Refondons l’école, paru en février 2013 au Seuil. Tout le monde est donc d’accord sur le constat : l’école publique est une catastrophe.

Or cette école est le fruit de la France CGT, elle est aux mains des syndicats (SNES et FSU), à tel point que le Ministre et même le Président de la République n’ont pas leur mot à dire quand il s’agit de réformer l’Éducation Nationale. Claude Allègre, ministre de Jospin, parle de « mammouth à dégraisser » ? Il est viré. À la moindre réforme, les syndicats poussent les enseignants dans la rue, et prennent nos chères têtes blondes en otage.

Or l’Éducation Nationale est obligatoire, et s’il vous venait l’idée saugrenue de mettre votre enfant dans le  privé, vous devriez payer deux fois : l’école privée où vous avez mis votre enfant… et l’Éducation nationale où il ne va plus, mais dont vous continuez à payer les impôts. Avec plus d’un million de fonctionnaires, l’Éducation Nationale est le premier employeur de France, et le 6ème du monde !

La gauche et l’extrême-gauche ont donc mis la main sur l’Éducation Nationale, et détiennent donc le pouvoir de formater les esprits quand ils sont le plus malléables : l’enfance et l’adolescence. Dès lors, plus besoin de militer pour que la société devienne plus socialiste ou plus communiste, elle le devient toute seule, et pour plusieurs générations.

Toutes les matières passent sous le couperet communiste, de la philosophie (Sartre plutôt que Aron) à la sociologie (Bourdieu plutôt que Boudon), en passant par l’économique (Keynes ou Marx plutôt que Bastiat et Turgot).

On en arrive à ce conseil hallucinant, mais qui est si révélateur, que donne un professeur de philosophie aux candidats au Baccalauréat : « l’élève qui dira qu’on ne doit pas tout attendre de l’État, qu’il faut se prendre en charge, que ce n’est pas à l’État de nous garantir un travail, la Sécurité sociale, bref, si vous défendez une thèse ultra-libérale c’est une provocation, donc évitez la provocation. »[5]

Le bon sens qualifié d’ultra-libéral… C’est avec ce genre d’aveu qu’on peut déterminer l’emprise de La France CGT sur les esprits.

Tout ce qui ressemble de près ou de loin à la droite a été exclu des programmes scolaires : génocide de Vendée[6], victoire de Charles Martel sur les musulmans à Poitiers en 732, réalité de l’avortement[7], la vision libérale de l’économie[8], etc.

Dans le même temps, la vision critique de la gauche est exclue elle aussi au profit d’une vision romancée de l’histoire : la gauche n’est en rien responsable de la montée d’Hitler et des Accords de Münich, le parti communiste n’est en rien responsable de la défaite de 1940 malgré le pacte germano-soviétique, etc. De même, le Cartel des gauches n’aurait pas ruiné le pays en 1924-1926, ni le Front populaire, ni François Mitterrand en 1981-1983[9].

Tout cela étant renforcé par les médias, aux mains de la France CGT évidemment.



16/04/2013
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