CARDINALES n°1

CARDINALES n°1

La France CGT (5ème partie)

 

Dans cet article

CARDINALES se fait seulement un relais , que j'espère utile ,

pour la diffusion de l'information libre

favorable à la connaissance de chacun .

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La France CGT (5 sur 10)

vendredi 19 avril 2013, 08:30:02

 

La CGT au sens large

Le Front de Gauche

Le Front de Gauche donne une meilleure idée de la France CGT que ne le faisait le moribond Parti Communiste Français. Le tribun Mélenchon ose les phrases totalitaires[1], et rassemble des dizaines de milliers de personnes, parfois plus d’une centaine de milliers, pour des meetings à la gloire de sa personne et du communisme. En fait, il rassemble lors de ces meetings en majorité des fonctionnaires, qui sont très nombreux (près de 6 millions) et qui peuvent se permettre de prendre une demi-journée pour venir écouter un leader politique.

Ce sont les mêmes catégories de gens qui bloquent régulièrement tout ou partie de la France pour réclamer plus d’avantages acquis, malgré leur statut de privilégié. Récemment ils ont même défilé pour demander des augmentations de salaire. Toujours cette stratégie de diversion, faire croire qu’ils seraient défavorisés alors qu’ils sont favorisés.

Mais le Front de Gauche ne s’arrête pas là. Véritable relais de la CGT au niveau politique, il a appelé à voter « sans traîner les pieds » pour François Hollande au 2ème tour de l’élection présidentielle. En échange, non pas d’un ministère, mais de faveurs distillées tout au long du quinquennat. Nous en avons déjà eu quelques bons exemples : embauches de fonctionnaires (alors qu’il faudrait supprimer des postes pour réduire la dette), amnistie sociale pour les militants syndicaux ayant commis des violences et des délits sous le quinquennat de Sarkozy, etc.

Arrêtons-nous quelques instants sur cette amnistie sociale, votée au Sénat et qui doit bientôt passer à  l’Assemblée Nationale, mais ce ne sera qu’une confirmation puisque la gauche est au pouvoir. En fait, il s’agit d’amnistier des gens, principalement de la CGT, qui encouraient jusqu’à 5 ans de prison pour les actes de violences, de saccages, et parfois même de détournements de fonds qu’ils ont commis lors d’actions syndicales. « Une proposition de loi, adoptée par les sénateurs, prévoit d’amnistier les syndicalistes qui s’adonnent à des détournements de fonds, du recel ou même des abus de confiance. “Ce texte pourrait permettre aux élus du CE de la SNCF et d’EDF-GDF actuellement devant la justice pour malversations de s’en tirer sans condamnation”, prévient Pierre-Edouard du Cray, de l’association Sauvegarde Retraites. » nous informe le magazine Capital[2].

On croit rêver : les mêmes qui hurlaient contre les prétendus privilèges de la droite en faveur des patrons (le bouclier fiscal notamment, qui n’a rien d’un privilège au passage), et qui hurlent contre Cahuzac, votent entre eux des amnisties de leurs militants.

Le fonctionnariat

Le statut des fonctionnaires fut concocté par Maurice Thorez. Qui était Maurice Thorez ?

« Maurice Thorez, secrétaire général du PCF, entré au deuxième gouvernement provisoire constitué le 22 novembre 1945 en qualité de ministre d’État chargé de la Fonction publique, a fait appel pour tenir les fonctions de directeur de cabinet à Pierre Meunier, fonctionnaire des Finances, membre du Parti radical, ancien directeur de cabinet de Pierre Cot, collaborateur de Jean Moulin au Conseil national de la Résistance. Il engage l’élaboration d’un Statut général des fonctionnaires dans une concertation très active de son cabinet (où il a nommé un jeune fonctionnaire des Indirectes, Max Amiot) avec le mouvement syndical des fonctionnaires principalement mené par Jacques Pruja, secrétaire général adjoint de la Fédération générale des fonctionnaires. Cette coopération s’organise au sein de la commission syndicale d’études comprenant dix représentants de la CGT et deux de la CFTC avec le concours de Roger Grégoire, membre du Conseil d’État, qui vient d’être nommé directeur général de la Fonction publique. Un premier projet, approuvé le 27 mars 1946 par la Commission syndicale, examiné et amendé en avril par le Conseil d’État, ne peut être soumis à l’Assemblée nationale en raison du rejet, le 5 mai 1946, par référendum d’un premier projet de Constitution ardemment combattu par de Gaulle qui, ne supportant pas le « régime des partis », avait démissionné le 20 janvier 1946. [3] »

Rappelons que Maurice Thorez fut déserteur pendant la guerre, et stalinien convaincu ensuite, prenant toujours ses ordres à Moscou.

Comment peut-on encore continuer à gérer des millions de personnes selon un statut mis en place par un communiste époque Staline, qui crée de plus une inégalité flagrante entre Français, puisque ce statut est un privilège d’un autre temps, offrant l’emploi à vie (et la retraite) aux fonctionnaires[4], contrairement aux autres Français qui passent souvent de petits boulots à des CDD, avant, dans le meilleur des cas, d’accéder au sésame d’une vie normale qu’est le CDI ?

 

 



19/04/2013
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